Il ne reste qu’à attendre la tristesse de l’automne (Saigyô)

Par Arbrealettres


Sans égal
le supplice des âmes
dans le flot noir des flammes
serait-ce le juste châtiment
pour la passion nocturne des amants?

En toute liberté l’herbe d’été
ne cesse de croître
comme l’amour
il ne reste qu’à attendre
la tristesse de l’automne

(Saigyô)