Peu avant l’envoie de la flottille vers Gaza, la famille du soldat kidnappé par le Hamas, Gilad Shalit avait demandé aux organisateurs de Free Gaza de faire pression sur le Hamas pour que des organisations internationales, comme la Croix Rouge, puissent lui rendre visite.
Cette organisation qui se dit "humanitaire" a répondu par un “non” franc et massif.
Le père du soldat franco-israélien enlevé le 25 juin 2006, a poursuivi "J’aurais soutenu cette flottille s’ils voulaient vraiment se battre pour les droits de l’Homme".
Il dit même au nom d’un peu d’humanité, ”Même un petit carton avec quelques lettres destinées à mon fils, même ça ils n’en veulent pas. Ces gens sont des sans coeur. Ils devraient avoir honte de se faire passer pour des défenseurs des Droits de l’Homme”.
Il a conclu en disant "Il semble que ce mouvement ne soit intéressé que par la provocation et le soutien à un groupe terroriste qui ne s’intéresse pas vraiment aux droits de l’Homme ou aux Palestiniens. Mais au pouvoir politique et à la propagande médiatique".
La "Fondation d’assistance humanitaire", également désignée comme l’ONG "Insani yardim vakfi" ou par le sigle IHH, a été créée en 1992.
Dans les années 1990, IHH "recrutait pour le Jihad à venir" , comme le signalait le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière.
Israël a interdit ses activités sur son sol.
Quatre des neufs militants tués lors du raid israélien sont des Turcs qui étaient tous activement engagés dans des mouvements ou des ONG islamistes.
La femme de l’un d’eux, Ali Haydar Bengi, 39 ans, a déclaré "Depuis des années, il voulait aller en Palestine. Il priait sans cesse pour devenir un martyr".
Un des amis d’Ali Ekber Yaratilmis, 55 ans, déclare "Il voulait toujours devenir un martyr".
Quant au beau-frère d’Ibrahim Bilgen, 61 ans, il a dit "Devenir martyr lui convenait bien. Allah lui a donné la mort qu’il désirait".
Voilà donc le désir réel de ces "humanitaires".
Un premier groupe de vingt camions, ce qui représentait un quart du chargement total de la flottille, chargés de vêtements, de couvertures, de matériel médical et de jouets ont pu passer la frontière israélienne mais ont été refusés par les douaniers du Hamas.
La flottille avait également amené plusieurs tonnes de médicaments, mais qui étaient tous périmés.
A quoi cela pouvait-il bien servir, si ce n’est masquer l’intention réelle de cette flottille qui était de provoquer Israël.
Pour montrer ce que sont ces "humanitaires", il est aussi à noter qu’avant leur expulsion vers leur point de départ, la Turquie, les activistes pro-palestiniens ont encore provoqués les forces israéliennes.
Quelques minutes avant leur embarquement pour la Turquie, ces "humanitaires" ont attaqué les responsables sécuritaires de l’unité "OZ", qui surveillaient l’expulsion, à coups de poing. Les forces israéliennes présentes sur place, ont indiqué qu’ordre avait été donné par les autorités politiques de ne pas riposter aux provocations.
Seigneur, fais que le monde ouvre les yeux à la réalité.