Citoyens !
Vous connaissez Epikurienne ?
Moi non plus. Enfin pas tout à fait.
Epikurienne, ou plutôt Gaëlle, est ce qu’on pourrait appeler la super PR / community manager de Secret Square, le club qui monte qui monte et qui remonte les nuits sexy de la capitale.
Pourquoi donc un post à sa gloire ? Car elle incarne les PR de demain :
- différentiation entre les différentes typologies d’influenceurs par affinité plutôt que par média :
- ici et là des invitations avec des prêtresses d’une nouvelle sexualité ou d’un nouveau rapport aux shows sexy
- ici et là des conversations avec des journalistes sur un mode totalement informel
- ici et là des relations avec des influenceurs offline qui s’expriment énormément en ligne - la transformation des liens noués en ligne par une expérience “in situ”
- l’objectif pour Gaelle : qu’un maximum de prescripteurs viennent au Secret Square et qu’ils en parlent naturellement, en amont, pendant et après
- la continuité du lien : Epikurienne remet en avant les anecdotes de la veille, cite les influenceurs digitaux présents. Bref, construit un récit à plusieurs, tout en gardant le contrôle puisqu’elle est le lien - une mise en scène digitale de sa personne
- peut-être qu’Epikurienne est radicalement différente quand elle est Gaëlle L. N’empêche que la sémantique est sexy, voluptueuse, “cheeky” mais raffinée en ligne. Le positionnement du Secret Square “le seul restaurant et cabaret aphrodisiaque”. Epikurienne = Secret Square - une transformation de son plan d’actions en opportunité de communication
- ici une soirée pour les avocats ? pourquoi ne pas informer la communauté sur Twitter. Ici un stage initiation ? Pourquoi ne pas offrir une place à un Fan sur Facebook ? - des espaces sociaux de destination en fonction des publics :
- un facebook à vocation informative et “promotionnel”
- un twitter pour un contact direct avec les influenceurs
- un Foursquare pour toucher les plus techno-trendy et faire vivre son lieu dans les poches remplis de smartphones du chaland - une story qui se décline dans des univers connexes :
- la musique par exemple : l’artiste Yelena Neva est produite par Secret Square sur MyMajor Company
- La mise en avant des influenceurs, véritables “actionnaires” de la réputation du Secret Square
- un article de blogueuse original sur le strip-tease ? elle le met en avant sur les espaces digitaux
Mais alors, pourquoi “ça” marche dans le cas du Secret Square ?
- la spécificité de la nuit parisienne. On a tendance à l’oublier, n’empêche qu’entre une boite de nuit A et un club B, c’est souvent la personnalité du “patron” qui fait la différence. Je ne vais pas comparer Epikurienne à Michou, n’empêche qu’elle endosse ce rôle d’hôte off et online
- une proximité avec la cible : il ne s’agit pas d’aller “engager” des millions de fans de différents pays, mais un pool limité d’individus. Bonne pioche : les influenceurs sélectionnés sont aussi les clients potentiels. Influence = CRM
- une taille limitée : Epikurienne peut gérer seule les différents nœuds de connexion
- la richesse de l’histoire : gastronomie, sexe, égéries, danse…le panel est vaste ! Plus simple que de parler de la culture de crevette en Auvergne (je caricature bien sûr).
Un bon cas d’école.