Pronostics pour le 17 Juin 2010
Argentine - Corée du Sud : 2 - 2
Les Argentins vont se faire surprendre par l'enthousiasme des Coréens en début de match et encaisser un ou deux buts à cause d'une défense à l'ouest. Techniquement plus forte, l'Albiceleste parviendra à égaliser en deuxième mi-temps grâce à des exploits personnels de Messi, le seul Lionel qui compte après Lionel Richie.
Nigéria - Grèce : 1 - 0
L'horrible Grèce va jouer les coups, la montre, le blocus, et saboter le match. En face, le Nigéria aura intérêt à se réveiller pour espérer la qualification. Le match sera inintéressant, et la balance hésitera longtemps avant de pencher en faveur des Africains.
France - Mexique : 2 - 0
Que dire... On ne fait pas partie de ces gens qui retournent leur veste à chaque match de l'Equipe de France. Ceux-là même qui l'insultent maintenant sont en général les premiers à sortir le champagne suite à une victoire miraculeuse. Mais le coeur ne tolère par la girouette : dans la tempête, au fond de la mouise, dans toutes les situations, on la soutient, parce qu'elle nous a fait rêver, et qu'on l'aime. Et pourtant... Qu'il est difficile de la soutenir aujourd'hui. Encourager une équipe faiblarde ne pose pas de problème si on sent que les joueurs sont impliqués et font de leur mieux. Mais l'équipe cuvée 2010 fait preuve d'une telle, comment dire, inélégance, sur le terrain mais surtout en dehors, qu'il faut presque se forcer pour les encourager. Premier problème : Frank Ribéry. La Fance est à genoux devant lui : on ne se l'explique pas. C'est un élément nuisible à la formation, qui n'organise pas le jeu, veut toujours se placer sous la loupe quitte à révéler un vide sidéral, gâche tous les ballons qu'il touche depuis quatre matchs, bref, dans un monde idéal, il devrait rester au moins un match sur le banc pour dégonfler son ego. On pourrait à la limite l'excuser s'il était très sympathique (c'est ce qui sauve Govou d'un lynchage intégral sur place publique.) Mais s'ajoute à ses carences sur le terrain un état d'esprit méprisable ("Gourcuff a mangé mon yaourt, je lui passe pas la balle, ouin.") qui pourrit l'ambiance du groupe, des caprices de diva qui déséquilibrent le côté droit, non, vraiment, il est temps de le dire : Ribéry, malgré son talent indéniable, a une influence mauvaise sur l'équipe. Ce n'est pas le seul : on ne comprend pas comment à ce niveau, lors d'une compétition qui devrait les faire pleurer d'émotion en rentrant sur un terrain, on peut encore assister à des querelles pré-pubères, celles que n'ont peut-être pas eu des adolescents devenus millionnaires trop vite. Ces cadres qui font la loi n'ont aucune élégance, aucune grâce, aucun charisme. On préfère encore les jeunes ou les revenants (on pense à Lloris, Valbuena, Cissé, Gignac), supposés moins bons, mais avec plus de tripes. C'est à s'arracher les cheveux, mais Anelka sera encore titulaire, à droite derrière Henry si on en croit les rumeurs (tout changer au dernier moment pour surprendre, le tempo, la tonalité d'ensemble, quitte à déstabiliser son groupe : il n'y a pas à dire, Domenech est plus impressionnant que Bob Dylan en concert.)
Après cette longue introduction, le match donc. La défense française sera très solide, comme contre l'Uruguay ; le milieu écrasera les tentatives Mexicaines, et pour une fois notre domination ne sera pas stérile devant le but : on pourra bénéficier d'erreurs défensives (le Mexique en est coutumier) pour -- enfin -- tirer au but. Entré à la 68eme à la place d'Anelka à droite, Valbuena marque un doublé et devient le nouveau chouchou de la France.