La majorité, DE DROITE, vient d'annoncer son projet concernant les retraites. Il faut en remercier ses membres, décideurs. La DROITE est fidèle à elle-même : ennemi permanente et déterminée du progrès, elle est réactionnaire et activement regressive, des droits, du niveau de vie. Si l'Assemblée Nationale et le Sénat devaient, à la rentrée, confirmer le projet actuel, il serait le symbole des années du chef de l'Etat actuel. 62 ans, ce serait en fait repousser l'âge réel du départ à 65, 67 ou 70 ans. Tant qu'il s'agissait d'un vague projet, beaucoup de citoyens-travailleurs pouvaient rêver que, in fine, une bonté paternaliste viendrait les sauver. Maintenant, les chiffres sont annoncés, et, pour beaucoup de citoyens-travailleurs qui mesurent DANS LEUR CORPS l'anti-progrès des années qui passent, des dernières années que ce projet leur promet d'ajouter à une longue vie de labeur les torturent déjà. Heureusement, l'Histoire ne s'est pas arrêtée avec la chute du Mur de Berlin, elle ne s'arrêtera pas non plus avec ce projet, même voté. Tant qu'une volonté populaire pourra être majoritaire et suivie d'effet (malgré tous les moyens mis en place par la 5ème République gaullo-pétainiste pour la stériliser), il sera possible d'effaçer cet acte de trahison de la part de "représentants" qui ne représentent qu'eux-mêmes et une minorité aisée de notre pays. De partout, les mots se font entendre, contre. Mais les citoyens sont tenus, affaiblis par un manque d'unité (des organisations comme FO qui manifestent seules ! des syndicats dans la fonction publique qui prévoient des journées qui ne sont pas unitaires, etc). 2012 va être décisif. La propagande en faveur d'une telle élite va être colossale. Mais cette propagande n'a guère d'espoir et de bonheur à proposer, alors même que nos moyens pour vivre mieux plutôt que survivre n'ont jamais été aussi importants. Pour paraphraser un célèbre autoproclamé chef dont la même propagande va demain nous faire des éloges dithyrambiques et sans nuances, le peuple de France a déjà perdu et pourrait perdre à la rentrée des batailles, mais il n'a pas encore perdu la guerre, car nous avons des alliés dans le monde : la majorité civique, dans tous les Continents. L'Internationale est le genre humain, lié et relié comme jamais - c'est notre chance face à ces oligarchies et ploutocraties. Mais pour avoir une chance de faire triompher le peuple et les peuples, encore faut-il annoncer une VISION - une sortie d'un monde déterminé par "la" production et "la" finance. Nous vivons déjà dans un monde "utopique", mais pour aller encore vers un meilleur, il y faudra même du nôtre, de la volonté, de la pensée.
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