Hier soir, j’animais une réunion Tupperlove dans le cadre d’un enterrement de vie de jeune fille.
C’était la première fois pour la plupart des participantes. On commence doucement et l’ambiance augmente au fil de la présentation.
Les questions affluent, les filles se connaissent presque toutes et le groupe est ouvert.
Je me positionne toujours en tant qu’animatrice. J’ai un peu d’expérience, et celle-ci s’enrichie au fur et à mesure des réunions en fonction des confidences et des échanges des filles ou des couples présents.
Le nécessaire est fait pour que nous soyons dans un climat de confiance ce qui permet à chacune de poser les questions les plus intimes.
A la fin de la réunion, une des filles vient me voir et me dit : « Je ne suis pas attirée du tout par les sextoys alors que je vois que ça fait délirer toutes mes copines. Est-ce que je suis normale ? ».
Les sextoys existent depuis toujours ou presque. C’est un accessoire érotique comme un autre, à utiliser seule, seul ou à deux (trois, quatre…). Mais il n’est en aucun cas une finalité. Les sextoys c’est comme le maquillage, certaines se maquillent tous les jours, d’autres occasionnellement et d’autres jamais. Si on n’est pas attiré par le maquillage, restons au naturel ! (Mais une touche de maquillage peut parfois tout changé…)
Pour autant il n’y a rien d’anormal dans le fait de ne pas être attiré par les sextoys. Peut être le serez vous dans le futur ou peut être pas. Arrêtons de « normer » les relations sexuelles ou amoureuses.
On parle plus des sextoys aujourd’hui parce que du fait de leur couleur, de leur forme design, on les voit dans les magazines, des boutiques de lingerie ou des boutiques spécialisées qui ressemblent à tout sauf à un sexshop traditionnel qui attirent donc davantage les femmes aujourd’hui.
Il est bien plus anormal d’habiter en Auvergne et comme mon Clark, de ne pas aimer le fromage (parole d’une « vraie » auvergnate qui adore le fromage…)