Une crise, c’est, d’abord et avant tout, un changement rapide. Et elle n’apporte pas toujours et systématiquement des dénouements néfastes…
Et selon la dernière publication du Centre de Développement de l’OCDE, il s’avère que les pays émergents sortent leur épingle du jeu, au point que le poids économique cumulé de ces pays est sur le point de dépasser celui des pays les plus riches.
Ainsi et selon cette étude, en 2030, les pays membres de l’OCDE, trente pays parmi les plus riches de la planète, ne représenteront plus que 43% de l’économie mondiale contre 60% en 2000.
Je vous encourage à lire la petite synthèse qu’en a fait Lucilio de Contrepoints, ici, (l’étude complète est disponible là) et qui montre que, contrairement à ce qu’on entend régulièrement, les pauvres ne sont pas de plus en plus pauvres : non seulement ces pays commencent à se sortir vraiment de la pauvreté et du besoin permanent d’assistance des pays riches, mais en plus, le rythme de développement laisse penser qu’ils sont en réalité en pleine accélération sur la voie d’une richesse qui n’aura vraisemblablement rien à envier à celle des pays occidentaux.
On ne peut que souhaiter le meilleur pour ces pays. Tout d’abord parce qu’il est plus que temps que la population mondiale, dans son ensemble, sorte de la misère. Et aussi, de façon encore plus terre à terre, parce que ces pays sont, en réalité, la seule bouée de sauvetage des économies occidentales dans la tourmente économique et financière qu’ils subissent actuellement…