One Minute // 1 52o ooo tlsp.
Ce nouvel épisode de Breaking Bad figure parmi les plus violents. C'est peut-être même LE plus violent. La scène finale m'a beaucoup fait penser au film No Country For Old Men des frères Coen (un chef d'oeuvre) par sa tension incroyable, sa froideur à vous glacer le sang, son suspense... Les Cousins n'ont pas le charisme de Javier Bardem mais l'excellente réalisation donne de l'envergure aux personnages. A ce titre, la scène introductive de l'épisode dévoilant un passage marquant de leur enfance est parfaite et prend tout son sens à la fin de ces quarantes minutes éprouvantes. Même si on ne s'attend pas à ce que Hank meurt sur ce parking de supermarché par une balle entre les deux yeux, on craint quand même pour sa vie en se disant qu'après tout dans Breaking Bad tout est possible ! Son heure n'est effectivement pas venue mais je ne vois pas comment il pourrait s'en sortir au bout du compte. C'est dingue l'importance qu'a pris le personnage depuis la saison 1. Je me souviens d'une de ses premières scènes où il sermonnait Walt Jr., je crois, et où il m'avait paru complètement con. J'étais persuadé que je le détesterais. Aujourd'hui, c'est mon personnage préféré de la série. Il est passé par tous les états possibles au cours de l'épisode : de la colère impressionnante aux larmes dans les bras de Marie, en passant par le soulagement, la peur... Dean Norris a fait de l'excellent boulot. Il volerait presque la vedette à Bryan Cranston ces derniers temps.
Le reste de l'épisode n'est pas sans rebondissements, surtout du coté de Walt et Jesse qui, enfin, se retrouvent. Ils sont à nouveau partenaires. Je n'y croyais plus. La scène la plus marquante pour eux est évidemment celle où Jesse fustige Walt en le rendant responsable de tous ses malheurs. Le jeune homme y va très fort et perd un peu pied. Certes, sa vie s'est largement compliquée depuis que Walt est entré dans sa vie mais d'abord parce qu'il l'a bien voulu au départ, ensuite parce qu'il a fait pas mal de conneries tout seul comme un grand et, quand il dit qu'il a tout perdu, c'est presque drôle. Hormis Jane et quelques "amis", il n'avait déjà plus rien avant de rencontrer Walt. Ca n'en est pas moins poignant quoiqu'il en soit. Aaron Paul est très juste. Et vole lui aussi la vedette à Bryan Cranston !
// Bilan // Un épisode sacrément intense mais qui souffre, et ça devient une habitude, d'une première partie trop lente et limite ennuyeuse. Lorsque tout commence à s'emballer, c'est simplement magistral !