Reflexion hautement phylosophique sur le bonheur

Publié le 16 juin 2010 par Irandco

En me levant ce matin, j'ai posé le pieds gauche dans une mauvaise journée.

J'ai avalé un café noir bien dégueux, après avoir cassé la tasse et oublié le sucre, puis j'ai déjeuné d'un croissant ranci parce que j'avais oublié que la boulangère était en congés.

J'ai allumé l'ordi et constaté qu'il n'y avait plus internet : un brusque rappel à la cruelle réalité de la vie qui dit "si tu ne paies pas ta facture ton fournisseur te coupera i

nternet".

J'ai pourtant essayé de positiver jusqu'à la dernière seconde, c'est vrai! J'ai même mis le nez dehors pour entendre les zozios chanter mais ce sont les balayeuses qui ont assourdi mes pauvres oreilles à peines réveillées!

J'ai alors attaqué le dur parcours du combattant sans volonté ni énergie: Lavage, rasage, essorage, coiffage, bref les traintrains du quotidien qui n'apportent rien de plus que de simples obligations de bouger, sans envie, sans espoir ou motivation d'aucune sorte.

Et là tout a basculé, d'un coup, d'un seul. Assis comme une âme en peine sur le rebord froid d'une porcelaine dont l'assise a cassé il y a peu, un flash m'est apparu, conjurant le sort et dénonçant mon désespoir :

Il en reste me dis-je, tout n'est donc pas pourri en ce monde...

...et c'est avec l'espoir que je suis parti, le cœur léger, les pompes aux pieds et un doigt dans le nez qui cherche mickey sans espoir de le rattraper.

Comme quoi le bonheur n'est qu'une façon de penser : positivement!