Admirez l’inadéquation parlante de la couverture et du titre… Beaucoup de choses sont déjà dites…
Balzac VS Jean-Pierre Ferland.
On a dit que “Balzac avait inventé la femme de trente ans comme Parmentier avait inventé la pomme de terre”. J’adore cette citation. Elle est de Pierre Barbéris. Penchons-nous quelques instants sur cette oeuvre ambiguë.
“La physionomie des femmes ne commence qu’à trente ans.” Aïe. Balzac a déjà écouté du Jean-Pierre Ferland ou quoi ?
Mais : “La démarche la plus capitale et la plus décisive dans la vie des femmes est précisémment celle qu’une femme regarde toujours comme la plus insignifiante. Mariée, elle ne s’appartient plus, elle est la reine et l’esclave du foyer domestique”.
(On dirait du Jane Austen).
Puis : “Mais comme toutes les femmes ne sont pas assises sur un trône, elle se vouent, la plupart, à des malheurs domestiques qui, pour être obscurs, n’en sont pas moins terribles.”
Enfin : “Ne se rencontre-t-il pas beaucoup d’hommes dont la nullité profonde est un secret pour la plupart des gens qui les connaissent ?”
Pauvre Julie.
La femme de trente ans, Honoré de Blazac, (1829-1842).