La nuit dernière, alors que les Boston Celtics pouvait remporter le titre en cas de victoire, ce sont les Los Angeles Lakers, sur leur parquet du Staples Center qui ont remporté leur troisième manche dans la série (3-3) suite à une victoire ne souffrant aucune contestation (89-67). Le titre sera donc attribué, quoiqu’il arrive, dans la nuit de jeudi à vendredi.
On le dit souvent, pour que le match soit beau, il faut être deux. Malheureusement, hier, il n’y eut qu’une seule équipe sur le parquet. A aucun moment les Lakers n’ont laissé d’espoirs aux Celtics. Avec 67 points, la cause de Boston semble peu défendable (ndlr : seul Utah a fait pire en finale NBA en 1997-98 avec 54 points). Battus dans la bataille des rebonds (52 – 39), continuellement distancés au tableau d’affichage (-10 après 10 minutes, -20 à la 19eme, -27 au début du quatrième quart-temps), Boston a été étouffé d’entrée, quasiment relégué au rang de spectateur.
De plus, la blessure du pivot Kendrick Perkins (entorse du genou droit) en première période et fortement incertain pour le Game 7, les errements défensifs offrant toute latitude à Pau Gasol (17 pts, 13 rbds, 9 passes), et même le dunk stratosphérique de Shannon Brown sont autant d’indicateurs en faveur des Lakers. Pourtant, dans cette finale, on a appris que la vérité du jour n’est pas forcément celle du lendemain. Le dernir acte se jouera le couteau entre les dents.
Los Angeles Lakers – Boston Celtics 3-3 (102-89, 94-103, 91-84, 89-96, 86-92, 89-67)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble