Une histoire véridique que je partage avec vous, en ayant pris l'accord de notre amie Mentale et tout en l'admirant pour ce courage vraiment grandiose et super formidable. Tout d'abord découvrer son joli blog.
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Pour Elisabeth.
En réponse à ta demande, je vais t'expliquer comment j'ai réussi mon sevrage, qui n'a pas pour autant été facile....
Le sevrage à l'alcool est différent de celui des médicaments... En fait, il passe par un arrêt brutal et total, il n'y a pas de demi-mesure, ni de diminution progressive... Par contre, l'effet secondaire de cet arrêt total est le délirium, qui n'est ni plus ni moins que la réaction du cerveau à une déshydratation soudaine.
En fait, le meilleur moyen de diminuer cet effet qui engendre, tout comme l'arrêt des médicaments, tremblements et troubles de la conscience (de type convulsions), c'est de beaucoup boire (de l'eau, jusqu'à 4 litres par jour), c'est ce que j'ai fait car je n'avais pas la possibilité de partir en cure du fait de mon métier où je connaissais tous les centres autour de chez moi pour y avoir travaillé...
Je ne sais pas du tout si cela marche pour le sevrage des médicaments, mais une chose est sure, c'est que les réactions du corps sont assez caractéristiques lors de l'arrêt d'une dépendance, c'est le syndrome (ou en moins pire les symptômes) de manque d'un corps "habitué" à un produit qui remplace les endorphines naturellement produites par le corps et que le produit a remplacé durant la dépendance.... ce qui fait que le corps "souffre" et le manifeste par ces symptômes. Alors il faut recourir à des moyens naturels pour que le corps réapprenne à produire les endorphines naturelles... et dans le cas de la dépendance alcoolique, c'est par une hyper-hydratation durant 6 mois environ.
Ce qui n'empêche nullement la persistance des tremblements (chez moi, ils ont duré environ 1 an et demi) et les troubles de la conscience (j'ai été léthargique pendant environ 2 mois après mon sevrage).
Par contre, le sevrage aux benzodiazépines, je l'ai fait progressivement car autant ces médicaments m'ont été nécessaires durant les 8 premiers mois d'arrêt de l'alcool, autant,au regard de mon facteur de risque très élevé aux dépendances (quelles qu'elles soient), il me fallait vite les arrêter...
J'ai diminué de 1/4 de CP 1 fois par semaine pendant 1 mois, puis 1/4 CP 2 fois dans la semaine encore un mois et ainsi de suite pour stopper tout il y a 7 mois.
J'ai vécu un sevrage de l'alcool tellement difficile que du coup, l'arrêt des benzo a été plus que facile et sans conséquence, il faut dire que mon corps avait l'habitude de "souffrir"....
Voilà, je ne sais si cela pourra t'aider, je ne suis pas sure que l'on puisse mettre en parallèle deux sevrages aussi différents que l'alcool et les médicaments.
Grosse bise et surtout "courage"!!J'avais fait plusieurs tentatives de sevrage déjà, suite à un accident de voiture, suite à des prise de conscience qui ne duraient pas.... Et puis, un jour la personne qui partage ma vie actuellement m'a emmené toutoune, toute bébé... Cela va sans dire que cela ne m'a pas fait plaisir, je ne voulais pas m'encombrer d'un chien et je savais pertinemment que j'étais incapable de m'en occuper à cause de l'alcool et je n'avais à cette époque là aucune envie d'arrêter de boire...
J'étais déjà en arrêt de travail depuis 3 mois, et du coup, comme j'étais inactive, je buvais toute la journée...
Un matin, je me suis réveillée par terre, toutoune était à coté de moi, elle saignait du museau... j'avais fait tombé des porcelaines qui s'étaient cassées et elle avait trouvé le moyen de les manger...
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé dans ma tête à ce moment là, mais je me souviens de m'être dit: "un jour, tu vas la tuer, sans faire exprès...".
Alors j'ai appelé mon médecin, et je lui ai dit: "je m'arrête". Le reste a suivi..
Et petit à petit, durant les heures interminables qui passaient (parce que sans alcool j'étais devenue insomniaque...) et bien je pensais, les souvenirs de ce que j'avais pu faire ou dire lorsque j'étais alcoolisée me revenaient... Au fil des jours, entre les tremblements, les angoisses, les insomnies, les douleurs multiples liées au manque, je pensais et je prenais conscience des vies que j'avais mis en danger: la mienne, mais celle des autres... je pensais à mon corps complétement déformé, bouffi (j'étais pleine d'œdèmes à cause de l'insuffisance hépatique déjà bien installée), à mes comportements totalement irrationnels et déraisonnés..
Enfin bref, la prise de conscience de tout ceci et une envie de vivre qui s'est lentement installée m'ont aidé à surmonter ce passage horrible qu'est le manque et qui a duré près de 8 mois..
Maintenant, ce qui me permet de maintenir encore plus ma motivation, c'est que je ne serais pas capable de refaire une deuxième fois ce sevrage tant c'est un cauchemar, alors je préfère m'abstenir...
Un petit mot de Sourour Tu as pris ta vie en de bonnes mains, chère amie, et cet exemple, doit ètre suivi avec fierté. Un grand bravo ne suffit pas car tu es une championne et tu as su vaincre la boisson. Tous mes voeux de bonheur pour avoir pris la bonne décision et toutes mes félicitations . Je suis fière de te connaitre et de te savoir si courageuse, pour cette fqbuleuse nouvelle qui illumine ta vie, car il est impossible de ne pas ètre touchée par cet évènement pour cette bravoure qui t'a conduit vers la réussite.Ne trouvant pas les mots pour exprimer ce que je ressens exactement dans le fond de mon coeur, je le résume par un simple