Suite à des premières journées pleines de stress et de peur du ridicule, les équipes qualifiées pour la coupe du monde entament la seconde étape : la recherche de points pour espérer une qualification mais comment y parvenir sans commettre un peu de jeu (ça fait froid dans le dos).
Mercredi 16 juin: Afrique du Sud – Uruguay à 20h30
Jeudi 17 juin: France – Mexique à 20h30
Introduction
Déjà joués:
Afrique du Sud – Mexique: 1-1
France – Uruguay: 0-0
Classement:
1. Afrique du Sud 1 pt (1 bp – 1 bc – +0)
-. Mexique 1 pt (1 bp – 1 bc – +0)
3. France 1 pt (0 bp – 0 bc – +0)
-. Uruguay 1 pt (0 bp – 0 bc – +0)
Restent à jouer:
Mercredi 23 juin à 20h30:
France – Afrique du Sud
Uruguay – Mexique
deux scores nuls mais des ressentis bien différents pour les nations en lice.
Les matchs
Afrique du Sud – Uruguay
Le match des heureux.
Après un premier match passé à défendre et à tenter des contres, ces deux équipes sont sorties tout heureuses d’un match nul pourtant peu glorieux dans le jeu. Comme il ne reste que deux matchs, il va bien falloir essayer d’aller maintenant chercher une victoire.
Comment ces équipes vont-elles s’y prendre ? Aucune idée.
Alors qu’elles n’ont fait que jouer bas avec 7 défenseurs et lancer des flèches ou des techniciens (c’est selon) en contre, elles auront du mal à utiliser la même tactique sur ce match là. Sinon, on assistera à un duel entre les attaquants dans le rond central avec les deux équipes défensives bien campées dans leur camp. Evidemment ce serait ridicule mais personne ne signale ce ridicule quand l’autre équipe essaie d’attaquer. J’ai même lu que les nord-coréens avaient mieux joué que la France. Bref.
Deux scénarios s’opposent :
L’Afrique du Sud, enhardie par sa bonne seconde période face au Mexique, décidant qu’après tout Mexique et Uruguay ça mange à la même cantine, prend l’Uburu par les plumes et attaque à tout va.
Les Uruguayens, trop heureux de l’aubaine joueront leur jeu préféré à savoir bloc défensif hermétique et qualité technique et tactique pour éclater en contres rapides et décisifs.
Les Africains prendront alors la grêle : victoire de l’Uruguay par 2 buts d’écart.
le puente de la barra, merveille du génie architectural uruguayen, naturellement, en pente.
Les joueurs de l’Uruguay, face au refus des sud-africains de faire le jeu entameront dans la plus pure tradition démocratique de ce pays des pourparlers visant à les convaincre que l’art commande qu’ils se découvrent autant que possible. Malheureusement, les vuvuzelas empêchant toute discussion (c’est-à-dire couvrant les voix uruguayennes, le fait que les autres ne puissent s’exprimer n’a pas beaucoup d’importance en Uruguay), les rioplatenses (du nom de l’estuaire de 300 km des rivières Uruguay et rio Parana arrosant les capitales argentine (au sud ouest) et uruguayenne (au nord est) appelé rio de la plata) se fâcheront et décideront contre toute attente de tenir le ballon. L’échauffement des esprits causé par cette discussion de sourds entraînera un nouveau carton rouge pour un quelconque joueur céleste qui ternira le joli but de Forlan en permettant le retour des bafana-bafanas sur un contre.
Match à la con : nul.
Composition des équipes :
Afrique du Sud: une seule modification avec la confirmation de Masilela hauteur d’une bonne entrée lors du match d’ouverture après que Thwala se soit fait moultes fois ridiculisé par Dos Santos.
Khune
Gaxa Mokoena (cap) Khumalo Masilela
Dikgacoi Letsholonyane
Pienaar
Tshabalala Modise
Mphela
Uruguay: Changement de système, puisque M. Perreira aligné latéral dans le 3-5-2 passe milieu droit,son poste d’origine, dans le 4-3-1-2 de Tavarez. Fucile, latéral droit du FC Porto, prenant le couloir défensif numériquement à la place de Victorino 3ème arrière central, averti contre la France. Forlan remplace le transparent « meneur de jeu » Hernandez, un peu en retrait du duo Suarez (Casper de l’Ajax) et Cavani qui fait son entrée dans ce mondial (14 buts cette saison avec Palerme, soit un de moins qu’Anelka et Henry réunis, la honte…) .
Muslera
Fucile Lugano(cap) Godin Leal A Perreira
Perez
M Perreira Arevalo Rios
Forlan
Suarez Cavani
France – Mexique
Le match des déçus.
Deux équipes en proie au doute, en manque de réussite offensive pour des raisons différentes. Le Mexique par manque de vitesse de jeu dans les transmissions et de changements de rythme. Les français par manque de mouvement et de complicité entre les joueurs offensifs.
Les deux équipes ont tenté de tenir le ballon lors de leur entrée en matière et ont plutôt réussi. Elles se sont toutes deux heurtées à un bloc resserré sans parvenir à le mettre en échec. Les mexicains se sont crée des occasions mais un grand match du gardien africain et un manque de réalisme ne leur ont pas permis de prendre l’avantage. Une erreur grossière d’un défenseur leur permettant de ne pas repartir bredouille.
Le nouveau guide suprème à même de faire passer le Chine dans une nouvelle ère.
Les français ne se sont eux, tout simplement, pratiquement pas crée de situations dangereuses. On parle même d’un intérêt du gouvernement chinois sur notre sélectionneur afin de l’affecter au ministère de la population en charge du problème de la surpopulation tant il apparaît à la face du monde tel un magicien capable de rendre stérile des machines à transpercer les défenses comme Govou ou Anelka.
La France devrait parvenir à maîtriser le ballon en majorité même si ce sera dans des proportions bien plus raisonnables que face à l’Uruguay. Les contres des jeunes attaquants de la tri seront un perpétuel danger tant Vela, Dos Santos sont des poisons pleins de vitesse et de spontanéité avec Franco (de port et d’emballage) en point d’ancrage.
La clé du match résidera dans la capacité de l’attaque française à prendre de vitesse la lente mais expérimentée défense mexicaine. Elle se régalera de longs ballons aériens mais peut-être prise en défaut sur des séquences de jeu au sol inspiré.
Je sens que je ne vous ai, chers lecteurs francophiles, pas mis en confiance.
Le joueur en forme des bleus, Diaby, pourrait avoir une fois de plus un rôle très important dans sa capacité à transpercer les lignes d’une course ou d’une passe.
Composition des équipes
France: Mon petit doigt m’a dit que Domenech ne changerait rien mais je propose quand même celle-là, qui n’est pas ma préférée (Ribéry à droite et Malouda à gauche) mais qui est celle que je sens venir :
Lloris
Sagna Gallas Abidal Evra (cap)
Toulalan Diaby
Govou Gourcuff Ribéry
Henry
Mexique: Aucune idée, je vous propose à nouveau celle du premier match avec pour seule modification le remplacement du peu rassurant Gomes par Ochoa le contreversé gardien star.
Ochoa
Aguilar Osorio Rodriguez Salcido
Marquez (cap.)
Juarez Torrado
Dos Santos Vela
Franco
Pronostic : victoire française avec une ouverture du score sur un coup du sort (erreur défensive, d’arbitrage, coup de pied arrêté, combinaison des trois) mais un score qui n’en reste pas là, 2-0 ou 2-1 pour la France.