Boogers est un homme qui nous arrive tout droit de Tours, et qui a fait le choix de chanter en anglais son slogan sous acide : « Anywhere, anytime/I’ll be ready to perform/My stupid songs about nothing »…
Accompagné de ses guitares, son clavier (un jouet ?), une boîte à rythme et sa voix. Certes il n’est pas chanteur lyrique, et pourtant il tire son épingle du jeu sur des textes simples et une énergie puisée dans ses entrailles. A la première écoute, son album aux teintes électro ne séduit pas ! Trop mou, manque de renouvellement, l’idée est là mais il manque une chose, laquelle ?
C’est en attendant sa venue sur la scène de la Maroquinerie que l’idée est apparue comme une évidence : la rage ! Il manque une certaine dose de rage dans son jeu.
Après une première partie étrange de Piano Chat, les lumières s’abaissent. Entre un homme, barbu, grand et maigre, je ne le reconnais pas de suite. Tel un homme orchestre il déambule dans la foule avec sa guitare et un drôle d’appareillage fixé sur son dos. Il débute son show à nos côtés, tire son énergie de notre enthousiasme, il enchaine les accords doucement. Le rythme monte, monte jusqu’à ce qu’il monte sur scène, se débarrasse violemment de son paquetage. Il est seul, tout seul, la scène est pourtant remplie de son immense charisme.
Le ton monte, la chaleur devient étouffante, sa guitare souffre de plus en plus et nos oreilles frôlent l’extase. Maître dans l’art d’assembler les sons, il joue du sample, tape sur son clavier, déclame ses tirades les unes après les autres alors que la foule le suit jusqu’au bout…
Entre chaque chanson, il conquis le public par quelques habiles jeux de mots, et blagues bien pesées.
Boogers est un artiste à suivre, gonflé aux testostérones et délicat, préférez lui la scène au salon.
La Galerie de ce concert inoubliable :
PS: Erik j’attends les tiennes
Cliquer pour visualiser le diaporama.Un immense merci à Laurent de Rocktrotteur pour ce moment de musique hors du temps !!!
Écrit par Nicolas
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