On attendra beaucoup de la prestation des espagnoles tout à l'heure pour réveiller cette coupe du monde plutôt morne. Avec leurs certitudes et un statut de favori qu'ils assument pleinement, les torero espagnoles voient grand.
Iniesta en chef d’orchestre, Xavi en métronome et Alonso en tour de contrôle, avec l'expérience en plus. Fabregas, Pedro, Navas, Torres sur le banc, de sacrés remplaçants.
Passes courtes et toque espagnole dans le dos de la défense, sur les côtés ou direct en profondeur, le jeu hispanique est varié et bien huilé depuis trois années déjà.
Il manquera à ces lutins espagnoles cette chance qui accompagne chaque champion .. du monde. A commencer par les huitièmes de final face au Portugal, Brésil ou Côte d’Ivoire.