Grâce à Fisher Price et Self-Image, j'ai eu la chance d'assister à l'avant-première du film-documentaire Bébés, inspiré par Alain Chabat et réalisé par Thomas Baldès. Ne vous attendez pas à en lire une analyse en bonne et due forme car critique de cinéma est un métier à part entière et ce n'est pas le mien !
Pour ceux qui viennent de rentrer d'un voyage de deux mois sur Mars, petit résumé du sujet : quatre bébés des quatre coins du monde (en l'espèce il s'agit de la Namibie, du Japon, des Etats-Unis et de la Mongolie) sont filmés pendant les 18 premiers mois de leur existence.
Maman-Good
Premier sentiment à la sortie : j'ai passé un délicieux moment ! Les quatre bambins sont super mignons, irrésistibles à chaque mimique, bâillement, sourire... ce film est une excellente arme de campagne pour favoriser la natalité !
Personnellement, le documentaire est un genre cinématographique qui me plait beaucoup. En particulier lorsqu'il n'est pas ponctué de commentaires sans le moindre intérêt lus par une voix stéréotypée par le genre. Dans Bébés, il n'y a pas de commentaires ni même de traduction. Il faut dire qu'ils auraient été complètement superflus : Mari tète, la maman Bayarjargal lui donne son bain...
Pour ceux qui auraient un peu peur de s'ennuyer, détrompez-vous : le film a un rythme bien construit. Ces quatre petits vivent de vraies aventures, font des découvertes fabuleuses, exécutent sans doublage de vraies cascades !
Le point fort du film est le choc des cultures qu'il propose. Si les environnements sont tous très différents, les bébés grandissent avec une multitude de points communs. Tous explorent autant qu'ils le peuvent le monde qui les entoure, travaillent avec acharnement pour réussir à devenir bipèdes, traumatisent les chats !
Cela m'a fait relativiser l'éducation si pensée, trop réfléchie que j'essaie de donner à mon fils. Les activités qu'on lui propose pour favoriser son éveil, les jouets qu'on lui achète... Il est vraiment intéressant de s'interroger sur les modèles que l'on choisit pour élever son enfant... Bon, de là à vous dire que je vais laisser boire au môme l'eau des rivières comme le petit Ponijao, bien sûr que non ! Je ne changerai pas ma façon de faire car elle est en adéquation avec la société qui m'entoure et notre quotidien.Mais les quatres petits sont tous aussi éveillés et en pleine forme, et nous rappellent qu'il y a de multiples façons d'éléver ses enfants. Chaque parent donnant autant d'amour et de temps qu'il le peut. Il est certain qu'au fin fond de La Mongolie, avec les nombreuses tâches à accomplir, l'absence de crêche... il est peut-être plus sûr de laisser le petit attaché dans la yourte... alors qu'un tel comportement est quasiment inconcevable dans notre société ! Mais le petit ne semble pas malheureux et cela ne l'empèche pas de faire des bétises !
Maman-Bad
Si les bébés sont toujours magnifiques, les décors naturels ne sont pas toujours mis en valeurs. La façon de filmer les paysages mongols m'a un peu déçue. Certes, ce n'était pas le sujet, mais les quelques plans qui en sont fait n'ont rien de grandiose, on est loin d'Eric Valli !
Et en finissant ce billet, j'assiste à un spectacle tout aussi émouvant : le môme avec son quatre pattes encore hésitant explorant le salon... un moment unique pour moi, comme en vivent tous les parents du monde ! C'est peut-être pour ça que ce film m'a tellement plu, il a une résonance toute particulière ! Alors, allez le voir, il est distribué dans toutes les bonnes salles selon l'expression consacrée, et venez me dire ce que vous en avez pensé !
Si vous voulez avoir d'autres avis sur ce film : Mon blog de Maman, qui a été moins emballée, E-Zabel et Libelul, élogieuses comme moi
crédit illustrations : allociné