Bonjour les flans,
Alors, on a ramolli de la fesse pendant mon absence. Ca suffit les incartades, on reprend du service ici !
J’ai tellement de choses à te raconter que j’ai du billet déjà rédigé pour une semaine. Ca sert de passer huit heures dans le train. En parlant de train et d’avion, je rappelle aux esprits malins que la valise de 27 kg sans séance shopping devait contenir des habits pour les 18° de Paris et les 28° de Barcelone, de quoi aller à l’Opéra et voir son maître de stage, et de quoi aller en exam fagotée comme une crapouillou.
Donc oh, eh, hein, bon.
Comme disait la mère de Romain Duris dans l’Auberge Espagnole : « aloooors, raconte ».
Ben je te raconte.
Jeudi 27 (oui, on part de loin) : premier examen et première pluie. Avoir un examen en fin de journée, c’est passer tout l’après-midi à parcourir son cours et avoir envie que ça se termine, tellement on n’en peut plus de la différence entre discours indirect et discours indirect libre. Mais finir la journée en allant voir la Bayadère à Garnier, ça n’a pas de prix.
Samedi 29 : trois examens, dont deux le matin, dont un de phonétique. C’est criminel de nous demander de plancher sur une épreuve de compréhension quand on a déjà du mal à s’exprimer soi-même et qu’on a les yeux qui piquent.
Mercredi 2 : où comment pourrir une journée par un oral de phonétique de 20 minutes en plein milieu. J’aime la fac.
Jeudi 3 : en arrivant à l’examen de littérature, on apprend qu’il n’y aura pas deux heures d’examen mais trois. Et qu’il n’y aura pas deux sujets au choix mais un.
L’avantage des heures passées dans le bus et le métro, c’est qu’on a eu le temps de parcourir en diagonale les œuvres qu’on n’avait pas eu le temps de finir. Ou de commencer.
Vendredi 4 : où comment planter un oral implantable sur Orgueil et Préjugés. Apparemment, à la question « Quel est le rôle de la ville dans l’oeuvre ? », répondre « Ben, c’est quand même un livre qui se passe surtout à la campagne, non ? » n’était pas la réponse attendue.
Samedi 5 : Place d’Italie – Avenue des Gobelins – Place Monge – rue Mouffetard – place du Panthéon – rue Soufflot – Luxembourg – rue d’Assas – boulevard Raspail – Bon Marché. Les révisions au caniveau.
Lundi 7 : Je suis devenue une machine à faire des plans en deux parties.
Mardi 8 : Journée de rien avant l’assaut final. Flip flip et mon estomac fait des triples lutz.
Mercredi 9: Trois examens de civilisation de 14h à 20h. Ce fut épais. Pour commencer, un sujet au choix tellement transversal qu’on a envie d’écrire « voir cours ».
Jeudi 10 : on n’est pas belles à voir. Même les garçons ne sont pas belles à voir. La solution pour avoir le temps de réviser ses oraux de l’après-midi : sortir tôt d’examen. Finalement, ne pas travailler son cours n’a pas que des désagréments.
Et pour finir la quinzaine, j’ai réussi à parler d’un livre que j’ai lu au tiers. Easy.