Soyons sérieux deux minutes si vous le voulez bien. Il y a quelques jours notre président à fait quelque chose”jamais vu” pour un président. En effet, c’était la première fois de mémoire médiatique que l’on voyait un président de la République lire sa lettre au père noyel devant des caméras.
Remarquez cela nous permet de jeter sur Nicolas autre chose que des pierres, une lumière enfantine, tamisée somme celle qui assoupi les enfants le soir, la lumière bleutée qui filtre du pendule qui fait de la musique. C’est beau comme un conte de noyel, mais est-ce là ce que l’on pouvait espérer?
Se précipiter sur la suite (mais sans quitter cette page !)
Résumée en quelques mots, l’intervention présidentielle pourrait tenir en une phrase:
S’il vous plait, vous les méchants FARC, soyez gentils, les petits nenfants d’Ingrid voudraient bien passer noyel avec maman et enplus comme ça vous auriez l’air moins méchants et ça c’est bien.
La phrase est un peu longue mais au niveau.
L’imprécation teinté de demande de mansuétude il faut bien le dire, j’aurai pas osé. Lorsque l’on s’adresse au leader d’une bande d’allumés qui enlèvent des gens, battent la campagne et les soldats de l’armée régulière, tuent et font régner ce qui ressemble plus à la terreur qu’à une joyeuse ambiance de colonie de vacances, faire preuve d’une telle sémantique verbale c’est en effet assez inédit. dans la même position Poutine aurait été déloger les FARCs à coup d’AK47, de Mig29 et autres engins à chenilles qui piquent pas mais qui détruisent. Bush quant à lui aurait probablement envoyé 12 cuirassés et 5 porte-avions appuyés par 120.000 soldats.
Nous on leur dit soyez gentils quoi, allez !
Quelle chance pour qu’une issue soit trouvé par cette médiation? Si l’on s’en tient à la seule intervention médiatico-pleureuse de Nico, je crains fort que la gentille ingrid ne mange pas de foie gras cet année. Si l’on considère que des avancées avaient été consenties à Chavez avant qu’il ne soit remercié par Uribe, et que ce dernier sent des ailes de démocrates pousser dans son dos, alors pourquoi pas.
Un territoire démilitarisé semble avoir été consenti par le président Uribe, ce que demandaient les FARC. L’autre versant, la libération de prisonniers cocos ne semble pas avancer plus que de raison. La libération d’une otage médiatique est pourtant en jeu.
Un jeu dont le pion central n’a plus trop envi de jouer.
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