Passons sur les considérations météorologiques pour nous concentrer sur l'ornithologique. Puisque c'est d'ornithologie plus que d'oenologie qu'il s'agit ces temps-ci. Eh bien nous avons observé une quarantaine d'espèces d'oiseaux en 2 jours et demi. Et pas des moindres : des parades de tétras lyre assez burlesques, à l'aube (et autant vous dire que l'aube, ici, c'est tôt), des joutes de chamois sur la neige (il en reste pas mal, pour la saison, de la neige), des roulés-boulés de marmottes assez spectaculaires… et, cerise sur le crapaud, une chouette de Tengmalm, espèce rare, qui niche au fin fond d'un mélézin (la forêt de mélèzes, pour ceux qui n'auraient pas le décodeur). Deux gros yeux jaunes, parfois au clignotant, gravés à vie dans ma mémoire de calamar. Je vous épargne tous les petits passereaux, tout aussi sympathiques, car j'ai bien conscience que ça vous intéresse moins que l'ampélographie ou la fermentation malolactique. Cela dit, ce soir, au gîte du Flourou (où l'on mange fort bien), on a dégusté la bouteille que j'avais emportée dans ma valise à roulettes. A quand une manifestation Vignes, vins & ornitho ?
Photo : Surprise avant-hier, la chouette de Tengmalm en train d'observer des ornithologues à l'oeil nu. Merci à Yves pour sa photo et éternelle reconnaissance aux Lumix.