Samedi, pour la première fois, je participais à une assemblée régionale des Verts Paca, occasion de présenter longuement, très longuement (trop ?), les nouveaux élus régionaux Verts et d’élire une nouvelle structure de coordination.
Comme je m’y attendais un peu, ambiance sympathique, qui m’a aussi permis de revoir et d’échanger sans artifices avec un vieux copain devenu sénateur socialiste, qui nous accueillait dans sa ville.
Journée sans grand intérêt, à priori, donc, sauf l’affirmation, reprise par presque tous (et à laquelle j’adhère) de la nécessité de tout faire pour réussir l’accouchement d’Europe-Ecologie en tant qu’organisation politique majeure.
Cette structure à créer, avant tout pour militer et convaincre, (le combat électoral n’étant qu’un aspect d’un militantisme beaucoup plus large), ne peut être celle d’un parti traditionnel. D’une part parce que ce modèle a largement révélé ses limites, ne correspond plus à beaucoup des attentes des nos concitoyens et que la plupart des non-Verts d’EE, issus du milieu associatif, n’en veulent pas.
Reste donc à naviguer entre une organisation coopérative, à géométrie d’engagement variable, et une structure désignant démocratiquement ses représentants et définissant, tout aussi démocratiquement ses orientations, sur la base “d’un (e) homme (femme) - une voix”. Reste donc à réfléchir au “Comment ?”, question brûlante et critique qui n’a pourtant pas été abordée sauf à la marge lors de cette journée.
Je crois que le seul chemin pour ce faire est dans des comité (ou collectifs) locaux, localisés, structurés, individualisant les responsabilités, centrés sur le militantisme de proximité, sur les besoins locaux des populations, démocratiques dans leurs décisions et pour désigner leurs représentants dans les structures départementales ou régionales. Le National, pendant au moins un temps, pouvant continuer à débattre sur un mode confédéral d’organisations associées.
Cela n’empêche pas des fonctionnements, en groupes de travail restreints, voire en conférences de consensus, pour analyser les problèmes et poser les problématiques, ni des groupes départementaux ou régionaux sur des thématiques à ces échelles ou pour coordonner l’action des groupes locaux, ni des micro-groupes principalement préoccupés des élections prochaines.
J’attendrai donc une autre journée pour participer à un débat qui me semble crucial et urgent, d’autant plus urgent que les 10 à 15 prochaines années vont nous faire entrer dans une austérité tous azimuts, très dure pour les plus défavorisés, au cours de laquelle tout peut se passer, le pire telle la montée des extrêmes-droites dans les pays d’Europe, comme le meilleur c’est à dire une évolution des comportements s’éloignant du consumérisme et un gigantesque effort de justice fiscale et sociale. Mais la légitimité des décisions ne peut venir que de ces organisations locales.
- “Seul un protectionnisme sélectif sauvera la zone euro”. Marianne.
- “La déflation reste un danger”. Le Monde.
- “Le textile relocalise grâce au «bio»”. Marianne.
- “Retraites chapeaux : rien n’a véritablement changé”. Le Monde.
- “La république des escrocs”. Espace Vert.
- La revue de blogs de Leunamme.