Le jeu Beat-it !
Les beaux jours sont arrivés… et avec eux une flopée de jeux vidéo incontournables. Notre sélection sur console – pour les casaniers avides de sensations intenses – et sur portable, pour le “casual gaming” tout en bronzant !Sur console : de l’immersion totale
Se mettre dans les bottes d’un aventurier, dans les jeux vidéo, il n’y a que ça de vrai ! Dans “Red Dead Redemption” (Xbox 360/ PS3, Rockstar Games, environ 70 euros, déconseillé aux moins de 18 ans), un “Grand Theft Auto” version Wild West, on incarne un hors-la-loi obligé de pourchasser ses anciens amis pour sauver sa famille. Graphismes incroyables pour des environnements majestueux ; dialogues piquants et satiriques, aussi bien écrits que délivrés ; moeurs authentiquement crues ; et un système de jeu aux petits oignons : “Red Dead Redemption” est un titre de haut vol.
“Splinter Cell : Conviction” (Xbox/ PC, Ubisoft, 50-70 euros, déconseillé aux moins de 18 ans) le talonne de près. Ultra-moderne pour sa part, il nous présente le super-espion Sam Fisher devenu également hors-la-loi, se retournant contre son ancien employeur. Il en résulte un titre étonnamment sophistiqué, qu’il s’agisse de ses trouvailles visuelles (le dernier endroit où Sam a été vu apparaît en ombre ; les objectifs sont projetés sur les murs…), de sa force émotionnelle (l’intrigue ultra-prenante, le sentiment d’être un fauve en chasse) ou de son côté paradoxal (sa difficulté inégale et son renouveau par son retour aux sources de la série). Bref, “Splinter Cell” n’aura jamais été aussi grisant. Le plus grand aventurier vidéoludique fait également son grand retour cet été.
Dans “Super Mario Galaxy 2” (Wii, Nintendo, 60 euros, tous âges), l’indomptable Mario est désormais accompagné de son ultra-craquant compagnon dinosaure Yoshi, et de son frère, Luigi. Le résultat est tout aussi jouissif que son illustre prédécesseur, quoique parfois d’une difficulté très énervante !
Côté déceptions héroïques, “Prince of Persia : Les sables oubliés” (toutes plateformes, Ubisoft, 50-70 euros, déconseillé aux moins de 7 ans) retourne certes aux racines magnifiquement poétiques des “Sables du Temps” (2003), mais apparemment plus pour coller à la sortie du film du même nom que pour marquer l’histoire du jeu vidéo. “Alan Wake” (Xbox 360, Remedy/Microsoft, environ 60 euros, déconseillé aux moins de 18 ans) rate également le coche. Hésitant trop entre “Silent Hill” et “Twin Peaks”, ce thriller vidéoludique n’est ni effrayant, ni bizarre.
Les amateurs d’adrénaline se tourneront plutôt vers les courses survitaminées de “Split/Second Velocity” (Xbox 360/PS3/PC, Black Rock/Disney, 50-60 euros, déconseillé aux moins de 7 ans) ou “Blur” (Xbox 360/PS3, Bizarre/Activision, environ 70 euros, déconseillé aux moins de 7 ans). Les deux jeux perpétuent l’esprit des courses déjantées de “Burnout” en y apportant leur touche personnelle. Pour “Split/Second”, c’est la possibilité d’anéantir l’environnement de la course à des moments clés pour exploser ses ennemis ; pour “Blur”, celle d’utiliser des armes à la “WipeOut“/“Mario Kart”. Les deux se valent en sensations fortes, notamment dans leurs excellents modes en ligne. On prédit juste à “Blur” une plus grande durée de vie face à “Split/Second”, qui pourrait devenir répétitif à la longue.
Dehors : plus prenants que jamais
Sur chacune des principales plateformes de jeux mobiles – la DS et l’iPhone – les jeux portables n’auront jamais été aussi attrayants. Sur iPhone, pour les assoiffés de violence virtuelle, il y a le très intense (et très difficile) jeu de tir “Minigore” (0,79 euros), et pour les fashionistas mélomanes, “Beat It !” (2,39 euros), un jeu musical acclamé par la critique et aux décors en fausse 3D fabuleusement rétro. Quant aux cérébraux, on leur conseillera le jeu de puzzle malin “Peggle” (2,39 euros) ou le très stratégique “Flight Control” (0,79 euros), un jeu aux apparences faussement simples qui se révèle diaboliquement corsé. Sur DS, il y en a pour tous les goûts, mais surtout ceux des enfants… de 7 à 77 ans ! Les shopping addicts craqueront peut-être pour “Repetto : Naissance d’une étoile” (Zigzag/Koch Media, environ 25 euros), le premier jeu à porter la célébrissime marque de chaussures de ballet. Les fans du film de Tim Burton se laisseront, eux, distraire par “Alice au pays des merveilles” (Etrange Libellule/Disney, environ 30 euros), un titre dont les géniaux développeurs français se sont lâchés avec un style dessin animé en noir et blanc. Enfin, fans et puristes seront tentés par le dernier “Pokémon” (plusieurs versions, dont “SoulSilver”, environ 35 euros), qui est livré avec une sorte de tamagotchi pour pouvoir emporter ses bébêtes avec soi. Pratique !