Quand on a mal partout et ne rêve que de repos, tisane, plaid et Derrick (paix à son âme), où va-t-on? A Queenstown bien sûr, capitale néozélandaise de l'adrénaline. Saut à l'élastique, parachute, parapente, swing au-dessus du canyon, rafting, jetboat... l'offre est large mais nous avons passé l'âge.
Heureusement, la municipalité ne laisse pas en reste les seniors: pour ceux qui n'ont pas les moyens physiques d'atteindre le sommet de la montagne en escaladant, il y a la fameuse « Skyline Gondola », un téléphérique qui y a hissé nos vieilles carcasses fatiguées sans que nous n'ayons à fournir le moindre effort.
De là-haut, vue imprenable sur le lac Wakatipu
nous avons observé les courageux jeunes se précipiter dans le vide, une corde à la patte
Mais que vois-je?! Une piste de luge toute saison!!!!!!!!!!!!!
La petite fille capricieuse qui sommeille en moi s'est réveillée d'un coup: JE VEUX FAIRE DE LA LUGE!!!!!! Damned, la piste était fermée... J'ai eu beau me rouler par terre, rien n'y a fait.
en guise de consolation, j'ai eu droit à ça
A la place, nous avons fait une jolie promenade durant laquelle nous avons vu moult villages de Schtroumpfs.
Pas étonnant, vu ce qu'il était tombé comme flotte les jours précédents.. La ville n'avait pas connu pareille inondation depuis 1999... zavez qu'à voir.
ce n'est pas tous les jours que cet hôtel se reflète dans l'extension du lac
que le lac est au même niveau que la rue
et que les arbres prennent des bains de tronc
Les commerces et restaurateurs de bord de lac ne faisaient pas les fiers,
soldes spéciales inondation
la majeure partie ayant dû fermer en attendant la baisse du niveau des eaux... y compris le seul café au wifi gratuit qui était aussi censé être le meilleur glacier de la ville. Damned x 2.
Tout cela, c'est la faute de mon ami le kiwi étourdi qui a laissé déborder la baignoire en faisant couler son bain.
Par chance, le cinéma n'était pas encore sous les eaux et ne passait pas que des navets américains.
C'est ainsi que nous avons vu notre premier long métrage néozélandais, « Boy », qui est aussi le premier bon film que nous avons vu au cinéma depuis le début de notre voyage. Il nous a démontré que les problèmes de l'adolescence maorie à la campagne ne sont pas si différents de ceux des ados de chez nous...
En espérant que ça sorte un jour en Europe... (qui sait?)