Le moins qu'on puisse dire, c'est que les Thai ne se distinguent pas par leur conscience écologique. Bangkok est censée être une des villes les plus polluées du monde. Pas étonnant, vu que les pots d'échappement ne sont même pas équipés de filtres...
Nous n'y avons passé qu'une journée avant de nous remettre en route vers des horizons plus calmes.
Cependant, j'ai bien eu l'occasion de « humer »l'atmosphère de la ville, dans laquelle j'aimerais bien retourner un jour où j'aurai envie d'autre chose que de silence.
D'abord, j'ai fait mon baptême du touk-touk. Outre des aptitudes à la négociation (le chauffeur essaiera automatiquement de vous faire payer le tarif spécial touriste) et de la fermeté (« non, nous ne voulons pas faire de crochet par le magasin de votre ami »), il faut avoir le cœur bien accroché. On peut dire que c'est un moyen de locomotion... efficace. Combinant les avantages de la voiture(nombre de personnes transportables) et du scooter, le touk-touk peut se faufiler entre les (nombreuses!) files de voitures.
vue de l'arrière du touk-touk
Le chauffeur de touk-touk nous a déposés à l'arrêt du Skytrain, encore un autre moyen de locomotion (quelle diversité!) que nous voulions emprunter pour nous rendre sur un immense marché.
Pour échapper à la chape de plomb et nous préparer psychologiquement à la visite du marché, nous nous sommes réfugiés 1h ou 2 dans un centre commercial qui avait l'avantage non négligeable d'être climatisé. Anke et moi nous sommes offert une séance de pédicure, Minouch n'étant (malheureusement) pas là pour nous « faire les pieds ». J'ai été punie pour mon infidélité, subissant le même genre de déconvenue qu'Anke avec sa teinture: je voulais un vert décent, irisé... je me suis retrouvée avec les ongles de pied couleur martien... Si vous ne visualisez pas, jetez un coup d'œil sur la photo de la page d'accueil, sachant que comme elle a été prise le soir, la couleur est 2 fois plus flashy en réalité.
J'essaie de positiver: ça se marie à merveille avec la couleur de mes jambes(blanches à pois rouges, merci les moustiques), me donnant un look très futuriste, frais et coloré.
Nous nous sommes enfin dirigés vers le marché de Chatuchak. Je n'ai pas eu le réflexe de prendre des photos... (à part la bouffe, tiens tiens, cf un peu plus tard...) mais de toute façon ça n'aurait pas rendu, c'était tellement bondé qu'on ne pouvait prendre aucun recul. Je comptais faire le plein de robes, le port de pantalon étant synonyme de supplice pour moi par cette chaleur. Le côté offensif des marchands m'en a dissuadée, me rappelant des souvenirs marocains où je m'étais sentie obligée de faire l'acquisition d'une veste en cuir qui ne me plaisait qu'à moitié... moi qui aime bien étudier et comparer et essayer les produits en paix, je ne suis pas exactement dans le bon pays... Il n'y a même pas de cabines d'essayage!
Par contre, je ne me suis pas faite prier pour tester différentes spécialités encore inconnues de mes papilles curieuses, apprenant par la même occasion mes premiers mots de thaï (comme par hasard, c'est le vocabulaire culinaire qui rentre le plus vite). Inutile de dire qu'on se régale, et cela à un prix dérisoire. Pour 20 baths(même pas 50c), on peut acheter à chaque coin de rue le délicieux « sticky rice with mango »
Si vous commandez un plat commençant par « tom », attendez-vous à une soupe, et vous avez de grandes chances qu'elle soit bien épicée.
J'ai participé en direct à la préparation du « som tam », salade de papaye verte rapée et pilée avec des cacahuètes, des piments, de l'oyster sauce et j'en oublie.
Dans la catégorie « fruits qui ont un nom à coucher dehors », je vous présente les « ngo », cousins du litchi.
Suite à la prochaine édition.
Après un après-mide de piétinage, rien de tel qu'un bon massage des pieds....
J'ai opté pour le « traditionnel ». Je vous déçois, hein?!
Next time maybe...