La production industrielle de la zone euro a progressé de 0,8 % sur un mois en avril, au-delà des attentes, malgré la baisse de 4,4 % de la production portuguaise, de - 3,4 % de la production grecque et de - 0,3 % en Espagne
En rythme annuel, la hausse s'établità 9,5 % soit la progression la plus forte jamais enregistrée depuis le début de cette statistique débutée en janvier 1990.
Source : Eurostat
Le CAC 40 gagne 1,98% à 3 626,04 points et s'ouvre enfin le chemin en direction des moyennes mobiles à moyen et long terme, scénario désormais le plus probable après plusieurs semaines de tergiversations entre 3300 et 3600. Un repli ces prochaines heures en direction du gap ouvert ce matin entre 3570,39 et 3581,97 points n'est cependant pas à exclure pour un test de ce nouveau support. Toute clôture sous 3570 l'invaliderait tout comme le scénario de continuation haussière. (Rappelons également que ce rebond s'effectue à contre-sens d'une death cross (cercle rouge) et en augmente donc le risque)
Les opérateurs ont d'ailleurs été quelque peu refroidi après la clôture par l'abaissement de 4 crans de la note de crédit de la Grèce par Moody's. L'agence rétrograde la note de 'A3' à 'Ba1", soit en catégorie spéculative, moins de 2 mois après un précédent abaissement. Ce rating est cependant assorti d'une perspective 'stable' contrairement à la dernière fois ce qui laisse augurer d'un maintien à ce niveau sans doute pour une période peu plus longue .
→ "de retour de week-end" :
La Banque des Règlements Internationaux a publié ce week-end un rapport permettant de préciser l'exposition des banques européennes aux risques de crédits espagnols, grecs, irlandais et portugais. Les banques de la zone euro portent 62 % des risques totaux sur les 1 580 milliards de dollars d'engagements cumulés sur ces 4 pays.
La France est bien la plus exposée avec 493 milliards suivie de l'Allemagne à 465 milliards. Le document ci-dessous reprend l'exposition par catégorie (secteur public, banques, secteur privé hors banques et autres engagements)
Les obligations gouvernementales de ces 4 Etats ne représentent qu'un peu plus de 15 % du total (106 milliard $ pour les banques françaises et 68 Mds $ en ce qui concerne l'Allemagne)
Source : Banque des Règlements Internationaux - BRI -
. Article lié : Risques souverains : interdépendance européenne et risque de contagion