



V e n d r e d i . Le lendemain, après un réveil matinal mais sous un soleil radieux, j'installe encore des panneaux dans le centre ville, puis à Poulain Corbion, avant d'aller voir Féfé. Bon avant de le voir je confondais tout le temps avec Tété, mais je crois que c'est encore plus insupportable en fait. Mon ouverture d'esprit, en particulier musicale, est limitée, très limitée, en particulier dans ce cas là. Je ne m'attarde donc pas, on est restées 3 chansons et c'était déjà énorme. Bref. Après quelques gorgées d'un liquide réchauffant pris sur la place Louis Guilloux en discutant de choses et d'autres, je vais voir à contre coeur Olivia Ruiz, encore plus chiante en live qu'à la radio. Je déteste sa voix, je déteste ses paroles, je déteste les roses sur la scène, je déteste ses mimiques et je déteste Dionysos.

Pour Vitalic,

S a m e d i. Pour cette journée, j'avais prévu un super programme, qui commençait par le show case de Lily Wood & the prick au Disquaire.




Cependant, ils tombaient en même temps que les White Rabbits, que je n'étais pas capable de louper. Tout de même. Comme personne ne partageait mon amour pour ce groupe, c'est toute seule que je cours (oui.) vers la Passerelle (j'aime bien les lapins). Je connais bien leur premier album et c'est avec joie que je me rend compte qu'ils en jouent pratiquement toutes les chansons. Je ne loupe ainsi aucune de mes chansons préférées, qui comprend leur dernier single Percussion Gun. La voix du chanteur, volontaire, séduisante et juste, s'allie parfaitement au piano déjanté et surtout aux percussions et à la batterie sur lequel le chef de la bande tape frénétiquement: c'est la signature du groupe, qui fait battre les coeurs des spectateurs en parfaite osmose. Ce groupe a énormément de potentiel et je ne comprends pas trop pourquoi ils n'ont pas été mis à Poulain Corbion, vu l'efficacité de leur rock dansant et émouvant, puissant mais raffiné. Après ce concert, je ne me rappelle plus grand chose de la soirée, je crois avoir vu le début de Skip The use mais j'ai peut être rêvé. Bon, tout le monde a ses moments de faiblesse.
D i m a n c h e . Bouh, déjà la dernière journée. (Et pas la meilleure). Quoi de mieux pour réveiller tout le monde (et la tâche n'est pas moindre) qu'une jeune et joyeuse bande colorée : the Go! team ouvre les festivités de ce jour, avec toujours leur même recette : de la bonne humeur, beaucoup de bonne humeur, des couleurs, des rires, des sautillements, des changements au niveau des instruments. de la pagaille, on est heureux de vivre, on aime le sport, les années lycée et les jeux d'enfants. Cependant malgré beaucoup de bonne volonté, la recette n'a pas réellement pris. Le groupe est bien sympathique mais au bout d'une heure on se lasse un peu de l'aspect adolescent youpi-yoh. Surtout à 18h.Pour la suite de la soirée, plus rien ne m'intéressait à part Jacques Dutronc. Je ne suis pas du tout, mais vraiment pas du tout variété française, mais lui a tout de même eut sa place dans mon itunes (ok j'avoue la reprise des Black Lips de sa chanson Hyppie Hourra n'y est pas pour rien). Bon. Comme le concert durait 2h ou 3h, je ne sais plus, je trouvais ça un peu long, alors j'ai décidé d'aller voir seulement le dernier quart d'heure. Je n'ai pas regretté puisque ainsi le live ne m'a pas parut long, et j'ai eut le droit à plein de tubes (il en a vraiment beaucoup en même temps), comme Et moi Et moi Et moi (c'est le seul dont je me rappelle, et un de mes préféré) et la chanson des cactus. Le monsieur est assez vieux mais toujours en forme, et il ne manque pas de faire plusieurs boutades entre ses chansons. Par contre je n'ai pas compris l'utilité de mettre sur la scène une naine déguisée en dame de coeur vulgaire, elle était vraiment dégoutante, répugnante, et inutile. S'il y avait des enfants ils ont du vraiment avoir peur.Sachant que Gaêtan Roussel est l'ex-chanteur des Louise Attaque, j'aurais vraiment apprécié l'éviter, mais malheureusement on avait rien d'autre à faire. Lui aussi me dégoutait, et lui aussi a du faire peur aux enfants. Je trouvais vraiment que c'était un choix particulier(-ement nul) pour clore le festival. Pour partir sur un bon concert, quelque chose de cool et d'original, j'aurais bien aimé voir Novack 3D disco mais malheureusement je devais ramasser les panneaux. N'ayant presque pas bu ce soir là, l'alcool est vite redescendu et la tâche m'a parut très longue ; c'était particulièrement atroce de se faire accoster par tous les gens bourrés (entre ceux qui voulaient me piquer un panneau ou les autres qui croyaient que je les volait, j'étais servie). J'ai également eut le cafard a désinstaller les affiches de Poulain Corbion, c'est tout de même assez triste de voir la place après les concerts : vide, plein de gobelets, et l'équipe qui désinstalle tout très vite. En bref, si j'avais été déçue par la programmation de cette édition du festival briochain, j'ai tout de même passé de bons moments. Air fut de loin le meilleur concert, j'ai également beaucoup apprécié Pete Doherty et les White rabbits, puis Oh No Ono et Lucy Love. Il n'y a plus qu'à attendre la prochaine édition pour voir la ville vivre de nouveau.Les photos ont été prises sur FB.