LA CONSCIENCE UNIVERSELLE = le subtil

Publié le 15 juin 2010 par Koralina

La conscience comme telle se définit comme étant : la connaissance qu’a l’homme de ses états, de ses actes et de leur valeur morale. 

 Jean-Paul Sartre disait : Et c’est en vain qu’on tenterait d’invoquer de prétendues lois de la conscience, dont l’ensemble articulé en constituerait l’essence : une loi est un objet transcendant de connaissances : il peut y avoir conscience de loi, non loi de la conscience. Pour les mêmes raisons,  

il est impossible d’assigner à une conscience une autre motivation qu’elle-même. Sinon il faudrait concevoir que la conscience, dans la mesure où elle est un effet, est non consciente (de) soi. Il faudrait que, par quelque côté, elle fût sans être conscience (d’) être. Nous tomberions dans cette illusion trop fréquente qui fait de la conscience un demi-inconscient ou une passivité. Mais la conscience est conscience de part en part. Elle ne saurait donc être limitée que par elle-même. (1) Si   vous n’avez rien  compris du précédent paragraphe, ne vous en faites pas, puisse que  la plupart du temps Jean-Paul ne faisait qu’écouter sa bouche  parler pour ne rien dire. S’il avait eu quelque chose à dire, qui sait, il nous aurait peut-être parlé de l’importance de la connaissance dans le développement de la conscience. Et quand je parle de connaissance, je ne parle pas de celle qu’on s’imagine posséder en se grisant à l’absinthe jour après jour. Notre monde est rempli de gens  qui ne possèdent  pas plus du tiers d’une  conscience active, des gens, qui forcément, vivent dans l’illusion  et la passivité, des gens terriblement limités, faute de connaissance.

 Mais qui est l’homme?  N’est-ce pas l’éternelle question, toujours en attente d’une réponse?  Qui est l’Homme ? Même si la très grande majorité des gens ont la certitude  de savoir qui ils  sont, leurs connaissances d’eux-mêmes, ne dépasse pas le  Soi. Ainsi, la plupart se connaissent uniquement à travers leur personnalité, on dit : je suis comme ceci, je suis comme cela, j’aime ceci, je n’aime pas cela etc. Or l’existence, occupe un espace plus vaste que la personnalité, puisse que cette dernière ne représente qu’un des trois aspects de l’être.   

Ce sont les égyptiens de l’ancienne Égypte qui les premiers ont abordé cette réalité, mais comme leur savoir était d’ordre symbolique, les choses sont demeurées obscures jusqu’à ce jour. Ainsi, dans leur conception des choses, l’être vivant était une espèce d’amalgame, composé d’essence, de  substance et d’un élément subtil. On retrouvait donc : l’autre de moi, le soi et le moi.  L’être était un tout et le tout était Dieu.  Dans un langage moins obscur, disons que nous avons affaire : à la chair, au psychisme  et à l’esprit, l’être  est toujours un tout,  mais ce tout est l’Homme.  

Nos connaissances concernant le corps physique, n’ont pas cessé d’augmenter depuis des décennies, quand au psychique, même si les choses semblent plus difficiles à comprendre,  on ne peut nier le fait que nous ayons fait de grands progrès. Mais du côté spirituel, alors là, nada,  rien n’a bougé depuis la venue d’un dénommé Jésus. Quand on pense à tous ces gens qui ont soi-disant œuvré pour le Christ… il y a de quoi péter les plombs. La parabole du talent enterrée, ça vous dit quelque chose?  Pensez-vous vraiment que l’argent était  l’objet de cette parabole? D’un côté il y l’argent, de l’autre, il y a la connaissance  qui elle, représente ce qu’on a appelé : le trésor inaltérable.  

Croyez-moi, celui qui ne possède pas la connaissance ignore qu’il est dans la merde. 

À suivre … 

 (1) SARTRE Jean-Paul. L’être et le néant, Essai d’ontologie phénomélogique. Ed. Gallimard, 1976, 1943. P. 21