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Algérie-coupe du monde : nouveau rendez-vous manqué ?

Publié le 14 juin 2010 par Oural

Algérie-coupe du monde : nouveau rendez-vous manqué ?

C’est la coupe du monde qui n’aime pas l’Algérie. A moins que ce ne soit l’Algérie qui n’ait pas de chance avec la coupe du monde. La bourde de Chaouachi, très bon gardien par ailleurs, contre la Slovénie a peut-être scellé le sort des Fennecs dans cette coupe du monde 2010. Et avec elle, c’est l’éternel recommencement d’un rendez-vous raté avec la compétition qui s’annonce.

En 82, c’est l’entente douteuse entre l’Allemagne et l’Autriche qui avait privé l’Algérie d’une participation à la deuxième phase. En 86, l’équipe d’Algérie avait été complètement transparente, peut-être pas assez préparée et avait échoué dans le lot des éliminés sans gloire du premier tour.

Les coups bas, l’injustice, la malchance, les circonstances extra-sportives peuvent sans doute être des causes de l’impuissance des algériens à passer le premier tour. Mais jusqu’à quand faudra t-il se satisfaire de cet état d’esprit négatif et complaisant très africain ?

Ok, les allemands et les autrichiens ont pactisé pour éliminer la merveilleuse équipe d’Algérie de 82. Ok, nous en avons pleuré de rage et de sentiment d’iniquité.  Ok, Chaouchi n’a pas eu de chance et peut-être aussi que le Jabulani est un ballon pourri.

Mais qui empêchait l’Algérie de  s’appuyer sur le sentiment d’injustice pour être conquérante en 86 ? Qui empêchait l’Algérie de mettre au moins un but contre une pauvre équipe de Slovénie qui n’avait jusque là jamais gagner un match de coupe du monde et qui a joué avec le frein à main soit par tactique soit plus vraisemblablement par faiblesse ?

Chaouchi fait une boulette, Ghezzal fait une main incompréhensible dans la surface adverse. Mais que penser de ce jeu stéréotypé bâti quasi exclusivement sur les accélérations de Belhadj sur son côté pour centrer ? Franchement, on se serait cru dans un match de PES au niveau professionnel lorsque la seule tactique pour lutter contre la difficulté du niveau consiste à emmener le ballon sur le côté, à espérer le conserver jusqu’à être en positon de centre et à miser sur une tête victorieuse.

On a le sentiment que l’Algérie a déjà perdu avant de jouer. On a le sentiment que par appréhension, par manque de confiance, par stress, l’Algérie a inconsciemment adopté un état d’esprit de vaincu.

Car tout est dans le mental dans cette affaire. Encore une fois, la Slovénie était largement prenable.
Et maintenant ? Cette Algérie timorée peut-elle battre l’Angleterre ? Et si c’est le cas, pourra –telle gagner ou faire un match nul suffisant contre les États-Unis ?

En coupe du monde, il faut être là, répondre présent et ne jouer que pour le match qui se joue. Oui, il faut être présent et décisif au moment où ça se joue. L’Algérie était encore ailleurs.

Crédit photo : Sport.fr


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