Liz et Sarabeth sont amies depuis l’enfance. Liz mène une vie tranquille et confortable entre son mari et ses enfants. Sarabeth est célibataire et s’accomplit à travers la création manuelle. Tout bascule le jour où la fille de Liz, Lauren 15 ans tente de se suicider. Liz et son mari tentent de comprendre pourquoi leur sa fille en est arrivée là. Sarabeth revoit à travers le geste de Lauren celui de sa mère alors qu’elle était encore enfant. Liz compte sur son amie pour lui apporter du réconfort, de l’aide mais cette dernière s’isole. L’amitié de Liz et Sarabeth s’effrite alors que chacune des deux a besoin de l’autre.
A travers Liz, la question comment est on une bonne mère est posée. Comment assumer en tant que parent lorsqu’on ne voit pas les signes précurseurs du mal –être chez son enfant ? Les rapports entre Lauren et sa mère sont très bien dépeints. Mais surtout le personnage de Lauren et l’analyse de son désarroi est passée à la loupe. Aussi, le lecteur se retrouve dans la peau de Lauren et possède toutes les cartes en main pour essayer de comprendre son geste.
Dans le style et l’écriture, ce livre m’a fait penser à ceux de Douglas Kennedy. Hélas, comme dans certains livres de cet auteur, on est noyé sous certains détails inutiles…
Une lecture agréable mais qui aurait gagnée en profondeur sans les longueurs...
L'avis de Brize et celui de Cathulu .