A la folle jeunesse est une sorte de règlement de compte… On plante l’action : dans le rôle du cow-boy, vous mettez Ann Scott qui dans son livre va dégainer sur tout ce qui bouge pour se venger.
Je m’excuse de mon inculture mais j’ignorais qu’Ann Scott avait publié en 2000 un livre Superstars sacré « premier roman pop français crédible ». Un roman où la drogue, l’amour conjugué avec homme et femme, faisaient bon ménage sur un fond de techno. Un livre à succès donc cotillons et flonflons étaient de sortie.
Imaginez vous … vous écrivez le roman de l’année, les portes s’ouvrent facilement et on vous courtise.
Sauf que quand vous déclarez sur un plateau télé que vous trouvez l'homosexualité "infantile », c’est moins vendeur…
Provocation que l’auteur nomme « une situation embarrassante » dans son livre.
Avec « A la folle jeunesse » », Ann Scott règle ses comptes avec les journalistes, les médias, les lecteurs (crédules) en disant « mais pourquoi a-t-on cru que ce livre écrit à la 3ème personne était autobiographique » ?
Je veux bien... mais c’était peut-être lors de la parution du livre et avant d’être invitée un peu partout qu’il fallait mettre les points sur les i.
A part ses déboires, il n’y a rien ! Du Linda de Suza revu et revisité que j'ai abandonné à la moitié...
Du livre people qui trouvera écho dans les revues people et à sensations « Ann Scott revient et nous confesse son douloureux parcours »…
A éviter !!!
Parution le 18 août 2010 chez Stock