Première partie : http://gersicotation.canalblog.com/archives/2010/05/27/18021998.html
Seconde partie : http://gersicotation.canalblog.com/archives/2010/06/02/18097070.html
Après avoir passé le gué, nos pas nous ont conduits sur un chemin herbeux, parfois bordé d’arbres et qui a abouti sur une route goudronné. C’est là que nous avons aperçu un chevreuil (ou biche) qui passait par là.
Nous avons continué tout droit sur une route de crête et avons bénéficié d’un paysage magnifique avec cette chapelle sur son promontoire et le Pyrénées en arrière plan.
Puis nous avons emprunté un chemin de terre et nous sommes engoncés dans une forêt ou nous avons découvert tout un tas de vieux objets qui trainaient là, rouillés, dont une bicyclette.
Nous nous sommes arrêtés dans cette forêt pour manger nos sandwichs. Il y faisait frais, c’était fort agréable avec le soleil qui cognait. En repartant et en sortant des bois, nous avons croisés quelques ballots de paille…avec toujours à l’horizon les sémillantes Pyrénées.
De nouveau au milieu des arbres, nous avons trouvé une cabane en bois au bout d’une longue et vieille échelle perchée sur un arbre.
L’endroit était agréable. Au sol le soleil s’éparpillait en petites taches disparates. C’était joli.
Un papillon, une fleur mauve, puis tout à coup, au détour d’un chemin, des paysages campagnards magnifiques.
Et encore des fleurs ! Des petites fleurs jaunes, que je pensais être aussi des orchidées sauvages, mais je ne les retrouve pas dans les référencements des orchidées sauvages du Gers. Peu importe, elles me plaisent bien à moi !
Puis un gros pompom, je ne sais pas comment ça s’appelle. Mais ce sont ces fleurs sur lesquelles on s’amuse à souffler quand on est enfant. Celle-ci était énorme !
Nous avons continué sur une route goudronnée sinueuse et sommes tombés sur un jeune chêne et encore de ces jolies fleurs mauves.
A un moment, après avoir traversé une départementale, nous avons rejoint un chemin de terre. De part et d’autres, les paysages étaient succulents. Et tout le chemin était orné d’arbres fleuris. C’était un véritable régal !
Nous revoilà dans la forêt, entre ombre et lumière puis longeant un champ de blé où un coquelicot tentait de se faire une place.
Puis une orchidée. Je n’en sais pas encore le nom. J’y reviendrai sur leur nom. Mais là, j’admirais. Elle était conique, pointue, élégante.
Et toujours, toujours, inlassablement, des paysages campagnards à couper le souffle, verdoyants, fleuris…
Sur notre chemin, se trouvait également un vieux moulin dont il ne restait plus que le mur cylindrique de pierres.
Et là l’émerveillement. Mon Pic du midi, encore un peu enneigé, qu’on apercevait par-dessus les collines !
Nous nous sommes renfoncés dans les bois, découvrant d’autres paysages et quelques belles roses sauvages.
Nous sommes passés par-dessus la Lauze, avons repris un chemin de terre je ne sais plus à quel moment. La chaleur nous assommait un peu.
Et encore une découverte botanique avec une orchidée à la fois belle et étrange, de couleur pourpre.
Après avoir marché encore un petit moment à travers les belles collines, nous avons retrouvé Simorre et son église fortifiée face à nous. Sur notre gauche , plusieurs étendues d’eau nous ont intrigués. Pisciculture ?
Nous avons ensuite rejoint le village, dont nous avons apprécier les rues ensoleillées et les placettes colorées.
Nous sommes réfugiés dans l’église pour prendre l’air frais, puis avons rejoint la voiture pour rentrer à la maison avec plein de sublimes panoramas et images dans la tête !
Une très belle randonnée, la découverte des orchidées sauvages du Gers a été une agréable surprise pour moi et je compte bien m’intéresser de plus près à cette flore épatante ! D’ailleurs, maintenant, je les remarque dans les prairies en m’exclamant avec enthousiasme « Y’a des orchidées ! Y’a des orchidées ! ».