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France-Uruguay : de qui se moque-t’on ?

Publié le 11 juin 2010 par Pierre

Coup de sifflet final. 0-0. Match nul dans tous les sens du terme. Abidal regarde par terre, Lloris jette ses gants, Toulalan se tire les cheveux. Encore une fois, la France est créditée d’un match terne, sans folie, sans génie contre une faible équipe de l’Uruguay. Tous responsables, tous coupables. Les choix de Domenech discutés et discutables enfoncent la France dès le début de cette coupe du monde. Anelka, le marchand d’illusion en est le meilleur exemple.

Nul ? De nombreux français excellent dans cet exercice. Comment justifier un match pénible tant à regarder qu’à écouter.
Une hypothèse s’ouvre à nous : Ribéry les tient tous par les c*****. Tel Tibery en son temps, il n’a plus rien à perdre. Il impose son schéma tactique, son individualité, ses caprices sans quoi il menace de révéler tout…

Autre hypothèse, tout aussi pertinente, la faiblesse de l’attaquant titulaire, Nicolas Anelka et sa lenteur désespérante. Le francilien a adopté depuis son année en Turquie un régime alimentaire gras basé sur le Kebab sauce Samourai Conséquence directe : il fait attention à son allure sur le terrain pour masquer ses rondeurs, oublie de fait de regarder le ballon, encore plus de taper dedans, et surtout, ce que des millions de français ont vu sur leurs téléviseurs, il suinte par le crâne sa graisse alimentaire et de fait, perd toute lucidité dans le jeu, sans parler de sa honteuse sortie en marchant lors de son remplacement par le meilleur attaquant français de ces dix dernières années, Titi Henry.

Heureusement, Sydney « skycoke » a fait le métier. Hop, je chope le ballon (de rouge), je dribble (le barman), un une-deux (une, le bourbon, deux, les glaçons) avec Titi, et hop dans le gosier. C’est le moment de centrer, Zahia s’avance au premier poteau… je pointe ou je centre ? Sydney arme sa frappe…
…ou centre, qui sait…, un geste technique délicieux. Les vacances à St Barth, c’est pour plus tard, tandis que la gloire est là où les sponsors attendent, ici même sur les prés sud-africains. Au fond, c’est Nico qui a raison ; il prend le pognon et encule la terre entière. Cette même terre peuplée de tristes patriotes enorgueillis par Coca cola (trade mark).


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