Exclusivité Xbox 360 qui a su se faire attendre, Alan Wake est sorti le 14 mai dernier pour réveiller les sorties jeux vidéo qui tendaient à glisser vers le jeu de course grand spectacle. Celui que nous propose le jeu de Remedy du coup est tout autre : sombre, violent et issu de l’imaginaire de cet écrivain confronté à la page blanche et à la disparition inattendue de sa douce moitié dans la charmante - en apparence - ville imaginaire de Bright Falls.
Précédemment dans Alan Wake
Le jeu se découpe en chapitres présentés sous formes… d’épisodes semblables à ceux des séries TV ! Et pas n’importe lesquelles puisque parmi les inspirations des développeurs du jeu, on trouve Twin Peaks, X-Files ou encore Lost ; d’ailleurs, n’hésitez pas à allumer un poste de télé dans le jeu pour une petite surpirse… à moins qu’il ne s’allume tout seul…
J’imagine que des références uniques à des auteurs du fantastique tels que Stephen King n’auraient été que peu remarqués, d’où ce mélange livre/télévision bien plus parlant.
Armé d’une lampe torche et d’une arme à feu, Alan Wake devra résoudre le mystère de la disparition de sa femme, Alice, et des rêves perturbants qui semblent en découler, affronter les habitants du coin bizarrement transformés - et hargneux…et sûrement encore très fans de l’écrivain - et découvrir dans quelles conditions vous avez écrit ces pages que vous ne vous rappelez plus avoir écrites. Je vous laisse le soin de découvrir le scénario, même si on l’a largement dévoilé sur le Web, car finalement, c’est le véritable intérêt du titre. La narration est le point fort d’Alan Wake, et de côté, on n’est pas déçu.
Le gameplay est basé sur l’utilisation de la lumière, votre fidèle alliée qui vous aidera à repousser les ennemis. Mais un bon vieux 9mm ou long rifle sera primordial pour les faire passer de vie à trépas. Par contre, vos balles et vos piles ne sont pas éternelles : il faudra les utiliser avec parcimonie et récupérer munitions et énergie pour continuer à les utiliser. Autrement, la fuite vers un endroit éclairé risque d’être votre unique échappatoire !
Pour forcer l’immersion dans cet univers ombre et mystérieux, vous devrez suivre un chemin déjà écrit d’avance. Et vous frissonnerez avec le héros quand le danger vous guettera, quand une ombre malfaisante aura surgi de nulle part ou tout simplement lorsque vous entendrez des craquements dans les arbres ou le son inquiétant du vent. Vous apprécierez d’autant plus les phases de jeux se déroulant en pleine journée, propice à la recherche d’indices et autres informations sur Alice et la ville elle-même.
Le jeu se déroule sur 6 épisodes, ce qui paraît bien court. Un peu comme une série TV, on pourrait dire. Mais vous vous laisserez envouter par cette histoire angoissante, surtout en la jouant tard le soir. L’attente valait t-elle cinq années ? Oui, et ce, même Alan Wake ne bouleverse pas les codes du survival horror, il demeure un excellent jeu. On appréciera les jolies effets de lumière et l’ambiance générale, les décors façon campagne américaine. Le reste n’a rien de bouleversant mais s’avère efficace. On a affaire là à un jeu qui a mérité sa place dans le lecteur de DVD de la Xbox 360 !
Merci à Microsoft d’avoir permis ce test de Alan Wake.
Alan Wake : 18/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble