Ce weekend se sont tenues les élections législatives chez nos voisins belges et une surprise historique a résonné dans toute la Belgique. Les séparatistes Flamands ont ainsi remporté une victoire historique s’il en est, grâce aux 27 sièges glanés par la Nouvelle alliance flamande (NNA), de Bart de Wever.
Le Parti Socialiste Wallon arriverait en seconde position avec 26 sièges à la Chambres des Représentants, suivis des Libéraux Francophones du Mouvement Réformateur (18 sièges), des Démocrates-Chrétiens Flamands du CD&V (17 sièges) et du parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang avec 12 sièges.
Aujourd’hui, la Belgique avec une certaine gueule de bois mais les principaux partis politiques devraient rapidement se réunir pour proposer un nouveau gouvernement de coalition. L’urgence est d’autant plus pressante que la crise économique couve toujours la Belgique et que le « Plat Pays » prendra les commande sde la présidence européenne le 1er juillet prochain.
Un ouverture vers les francophones
Bart de Wever, le leader du NNA a laissé entendre qu’il était prêt à soutenir la nomination d’un Premier Ministre wallon (francophone), ce qui n’est plus arrivé en Belgique depuis 1974, où les francophones ne représentent que 40% de la population belge.
C’est donc Elio di Rupo, chef du Parti Socialiste, qui pourrait endossé le rôle ingrat de Premier Ministre belge.
Quoiqu’il en soit, le nouveau gouvernement devra se mettre à pied d’œuvre pour rattraper les années de blocage politique, illustrés notamment par le dossier de Bruxelles et son rattachement à la Flandres. Ce dernier avait scellé l’avenir du précédent gouvernement, le poussant à la démission le 22 avril dernier.
L’avenir de Belgique unie n’est pas menacé à très court terme mais un échec du nouveau gouvernement pourrait propulser le pays vers une situation inédite jusque là, qui pourrait amener à une scission pure et simple du pays.