Avec justesse, il critique vivement les organisateurs espagnols du rassemblement.
Il est à l'origine du char que devait envoyer la ville israélienne à la Gay Pride de Madrid.
Il se dit humilié.
Il déclare que le char devait représenter plusieurs associations gays de la ville de Tel-Aviv.
Le financement était en effet assuré par la mairie, mais les associations qui devaient l'utiliser ne sont pas directement liées à la politique municipale.
Le camion qui était envoyé devait représenter une beach party, ce qui n’avait rien de politique.
Cela devait être un message de tolérance et pas un message de guerre.
Les organisateurs de la Gay Pride de Madrid reprochent à la mairie de Tel-Aviv de ne pas avoir condamné l'attaque de la flottille d'"aide humanitaire" par Tsahal, l'armée israélienne.
Cette condamnation absurde montre la méconnaissance totale de la situation.
Eytan Schwartz déclare "Moi, je n'ai pas de souvenir de déclarations de la mairie de Madrid condamnant les terroristes qui se sont fait exploser, il y a quelques années, dans des crèches de Tel-Aviv ! Tout cela n'est qu'une excuse. La vérité, c'est que les organisateurs de la Gay Pride ont cédé à des groupes de militants, très puissants en Espagne, qui sont contre le mode de vie occidental et contre le mode de vie des homosexuels. En attaquant Israël, ils attaquent aussi les droits des homosexuels".
Il rappelle qu’au Proche-Orient, Israël est la nation la plus tolérante avec les homosexuels. C’est le seul pays de la région où des Gay Pride ont lieu et où les homosexuels peuvent s'assumer librement.
Dans les pays arabes, le LGBT sont pourchassés, arrêtés et même exécutés.
La déclaration des Espagnols est très dure à supporter pour les LGBT israéliens.
C’est une véritable humiliation qui a des relents antisémites.
L'association a aussi regretté que les organisateurs se soient "laissés influencer par un courant intolérant et antisémite, en interdisant la présence d'un groupe d'homosexuels israéliens".
Seigneur, délivre-nous de la haine.