Julio César Tello
« Le Père de l’Archéologie Péruviennes »
Enfant, on remarque sa grande intelligence et on lui prédit un bel avenir.
A la fin de ses études secondaires, il devient l’ami du fils de l’écrivain Ricardo Palma qui dirige la Bibliothèque Nationale et qui lui offre là un petit emploi.
Dans cette enceinte, le jeune J.C Tello commence à s'intéresser à l'archéologie et l'anthropologie. Mais c’est à l'Université Nationale de San Marcos, qu’étudiant en médecine, lui vient sa vocation d’archéologue en consacrant sa thèse sur la médecine préhistorique.
Il est diplômé en 1908, et reçoit une bourse de l’Université d’Harvard où il obtient son doctorat en Sciences Anthropologiques en 1911.
A son retour, il est nommé directeur du Musée National et entreprend des voyages à travers le pays afin d'effectuer des travaux sur les sites archéologiques.
Sa contribution précieuse par ses études sur les civilisations Chavin, (qu’il qualifie de « Civilisation Mère ») Paracas, Nazca, Tiahuanaco, et aux sites de Pachacamac, Ancon et autres…
Son parcours exceptionnel sert et défend l’archéologie, l'amène à enseigner à l'Université Catholique et à l'Université de San Marcos.
Il épouse une carrière de député de 1919 à 1929 durant laquelle il présente un projet de loi sur la protection et la conservation des monuments historiques, la réforme universitaire mettant l'accent sur la recherche, la formation des enseignants, et les bourses d'études.
En 1919, il fonde le Musée d'Archéologie et d'Ethnologie de l'Université Nationale de San Marcos, et Le musée archéologique en 1924.
C’est également parce qu’il eut le mérite d'être l'un des premiers à «briser l'idée dominante» de l'infériorité des anciennes civilisations du Pérou, en ce sens qu’il a accumulé des preuves de leur grandeur pour contredire ceux qui en avaient honte, faisant la démonstration de la réalité socioculturelle et économique de ces civilisations anciennes…
À 67 ans, Julio C. Tello décède d’un cancer aux ganglionsle 3 Juin 1947, laissant un héritage sans pareil.
Il est enterré, selon sa propre volonté dans les jardins du Musée national d'archéologie et d'anthropologie et d’Histoire de Pueblo Libre (Lima).
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