Dès la page d’ouverture, les auteurs de cette superbe fresque pirate donnent le ton : « Le maelström veut notre mort. Je me surprends à le bénir »… Avec cette suite imaginaire – et fort justement bien imaginée – du roman l'Île au trésor de Robert-Louis Stevenson, Mathieu Lauffray et Xavier Dorison signent une histoire épique, torturée, dangereusement aventureuse.
Atteignant enfin les côtes d’Amérique du Sud, l’équipage patibulaire du « Neptune » espère atteindre, après de longues semaines d’attente et de navigation, le but de son voyage, et s’approprier enfin le fabuleux trésor découvert par Lord Byron Hastings dans la mystérieuse cité de Guyanacapac, une ville perdue dans les sombres bayous de cette inhospitalière Amazonie à la végétation inextricable…
Dorison et Lauffray nous offrent une histoire de haute volée, servie par les somptueux dessins de ce dernier qui n’a pas son pareil pour créer des compositions enlevées, riches de décors et de petits détails qui font la différence. Époustouflant.
© Brieg F. Haslé
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