Parfois, je me dégoûte moi-même… mais qu’est-ce que je me marre !

Publié le 10 décembre 2007 par Didier T.


Dans la série : « Faut tuer les jeunes (ou au moins faires des expériences dessus, juste histoire de se marrer) » notre poulain de la semaine s’appelle… Boris Bergmann.
Extrait : "Clac, clac, clac, clac...". J’adore écouter le bruit du talon de mes boots sur le marbre blanc de mon hall d’entrée. Quand je passe devant le miroir, je croise mon doux reflet, glacé dans l’immensité argentée, qui se répète... Qui se répète... jusqu’à l’infini. Je reste quelques secondes à me regarder. Puis, quand tout est parfait, quand mes cheveux brillent à la lueur des derniers rayons de soleil couchant, quand le khöl noir sous mes yeux fait disparaître les traces de cernes des nuits dernières... Et seulement à ce moment... Je commence à m’admirer. Je dois être parfait." (« Viens là que je te tue ma belle », éditions Scali).
Quand on pense qu’il est publié et a failli remporter le prix de Flore cette année… on comprend mieux pourquoi les gens ne lisent plus.
La prochaine « star sous les projos » de ce nouvel – et désormais indispensable – rendez-vous culturel reste encore à déterminer. Mais rater celui-là eut été dommage, convenez-en.
Quand je pense que j’avais dit pas le physique ni les fringues…
Parfois je me marre bien… mais qu’est-ce que je me dégoûte de faire ça !Publié par les diablotins