C’est l’augmentation des recettes fiscales que François Fillon estime nécessaire d’ici 2013 pour réduire le déficit de 100 milliards d’euros. Parmi cette augmentation de recettes :
- 5 milliards d’euros de rabotage des niches fiscales, c’est-à-dire d’augmentation des impôts, même s’il présente ce rabotage comme une baisse des dépenses de l’État
- 15 milliards d’euros dus à la fin du plan de relance, et donc à la conservation par l’État de l’argent nécessaire à son financement, au lieu de le rendre aux contribuables
- 35 milliards d’euros dus à la croissance, comme si l’on pouvait être certain qu’elle permettra effectivement de collecter une telle somme ; si la croissance ne vient pas, on ne sait pas où l’État les trouvera