Cape Tribulation fut mon étape « comment faire des économies » du voyage. Cherchant un boulot, j’ai répondu à une petite annonce de woofing pour être l’assistante d’un chercheur et l’aider à capturer des animaux dans la forêt tropikoûale. Le concept du woofing : pas de rémunération mais le gîte et le couvert offert pendant la durée du job. Ca marche très bien en Australie et pour cause : ce système permet de loger chez l’habitant et donc de rencontrer les autochtones tout en réalisant des économies.
Me voilà donc partie en 4×4, direction Cape Tribulation qui se résume en 3 termes : vert, forêt et très faible population. Au programme : mise en place des cages dans la forêt, capture et badgage des animaux pour pouvoir les suivre. Autant vous dire que l’expérience fut pluvieuse et pas très fructueuse, ce qui fait que j’ai du bossé 12 heures en 5 jours (et là on se dit que c’est vraiment le bon plan). Par contre, j’ai béni les inventeurs du DVD, des livres et des jeux de carte, car à Cape Tribulation, il n’y a pas grand-chose à faire une fois qu’on s’est baladé au bord de l’eau et en pleine jungle.
Je vous avez bien dit que c'était vert
J'adore cet arbre, au moins on peut grimper
Au bord de l'eau
Des arbres préhistoriques
Voici Cape Tribulation (le rocher)
Vue sur l'océan
J’ai quand même assisté à une course de bateaux « faits-maison » ; ce fut très comique et très courageux de la part des participants. S’en est suivi une soirée dans l’un des seuls bars/resto du coin et je ne sais pas comment j’ai fait mais je n’ai absolument rien payé (le mystère reste entier quant à mon bienfaiteur).
Course de bateaux "homemade"
Les bidons ça flotte, la preuve
Ha oui, et j’ai eu une chambre pour moi toute seule pour la 1ère fois en 6 mois.
Magnifique non ?