Une sélection de livres sur la paternité, du plus léger au plus lourd (de 100 à 400 pages), de la réflexion pure ou alors du très concret. A choisir en fonction du profil du père.
Mesdames, cela fait des mois que vous essayez vainement de faire lire à votre mari un livre sur l’éducation des enfants (comme celui-ci par exemple), et c’est toujours la même histoire : jamais le temps, toujours fatigué, « le travail, tu comprends… ». Avec les vacances qui arrivent, il n’aura plus d’excuses ! Je vous propose une sélection de livres sur la paternité et sur l’éducation, à acheter juste avant de partir et à ranger vous-même dans la valise (une « perte » malencontreuse est si vite arrivée) en lui glissant : « Tu vas avoir du temps pour le lire… ».
La paternité au XXIe siècle
Collectif, 463 pages, 31,35 euros.
Quelles sont les façons d’envisager la paternité aujourd’hui ? Pourquoi et comment soutenir les pères ? Comment valoriser le rôle des pères ?
Appuyés sur des témoignages de pères et de mères rencontrés dans diverses situations, les auteurs du Groupe de recherche et d’action sur la victimisation des enfants et son équipe Prospère répondent à ces questions. Les travaux de cette équipe, résultat de quinze années de recherche, constituent l’essence même de ce volume.
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des réflexions à la fois théoriques, méthodologiques et pratiques sur ce qu’est l’engagement paternel et son apport particulier pour le développement de l’enfant.
Petit livre à l’usage des pères
Christiane Olivier, 100 pages, 9,45 euros.
Etre père, ce n’est pas seulement remplir un rôle social auprès de l’enfant. C’est aussi tenir une place spécifique au cœur de son inconscient : servir de support à la fixation œdipienne de la fille et à l’identification masculine du garçon. Le lien avec le père se construit comme pour la mère, par le toucher, la voix, l’odeur. Par l’intermédiaire de ces sens naît la confiance du corps, puis celle du cœur. Les fonctions des deux parents sont donc synchrones et parfois antagonistes, contribuant à l’équilibre psychique de l’enfant. Or, encore aujourd’hui, les femmes ont priorité sur les enfants parce qu’elles ont choisi de les faire, accepté de les porter, décidé de tout leur sacrifier… Et les pères? N’ont-ils rien décidé, rien accepté, rien rêvé à propos de leurs enfants, et peuvent-ils accepter d’être écartés sans ménagement de ceux qu’ils ont conçus ?
Enfants, mode d’emploi à l’usage des pères
Jacky Israël, 391 pages, 19,95 euros.
Aujourd’hui, la paternité fait débat. Les pères, comme les mères, sont en attente d’enfant et veulent prendre leur place, mais ils sont souvent confrontés à un véritable casse-tête : Le père doit-il imiter la mère, se plier à ses injonctions, ou bien doit-il revendiquer sa différence ? Comment faire autorité auprès de l’enfant ? Comment répondre à ses besoins ?
Réflexion concrète sur la paternité, ce nouveau livre du Dr Israël couvre la période allant de la conception à l’adolescence. Il envisage aussi bien le développement physique et psychique normal de l’enfant que les problèmes de comportement et les maladies. Il ne masque rien de la difficulté ni de la joie d’être père, et apporte quantité d’informations pratiques qui aideront chacun à trouver sa propre manière de faire.
Passeurs de vie, Essai sur la paternité
Xavier Lacroix, 250 pages, 19 euros.
Le coût social de la fragilisation du lien paternel est considérable. Souvent, lorsque l’on diagnostique un mal social, on cherche à en éviter les causes. Mais curieusement, bien timides sont les réflexions et initiatives en direction d’un renforcement du sens de la paternité. Une des raisons en est sans doute que le lien paternel ne peut pas tenir tout seul. Il ne peut pas être défini par la seule qualité relationnelle père-enfant. Il n’est pas isolable. Il est tissé par d’autres liens, à commencer par le lien conjugal.
Xavier Lacroix dessine les traits que peut prendre la figure paternelle aujourd’hui, ce qui peut donner consistance au lien paternel.