Kaguyahime fut crée il y a plus de 20 ans par le chorégraphe tchèque Jiri Kylian pour sa propre compagnie.
Le ballet est aujourd’hui interprété par les danseurs de l’Opéra.
Marie-Agnès Gillot est Kaguyahime, princesse d’un conte japonais datant du VIIe siècle. Ce conte ancestral raconte l’histoire d’une princesse descendue de la lune pour apporter aux hommes paix et amour. Mais elle est tellement belle que les hommes s’entretuent pour la posséder.
Le ballet est à la fois doux, gracieux, poétique et aérien mais surtout violent, fort dans les scènes de guerre et de combats où l’effet sonore est saisissant.
La partition a été composée par Maki Ishii. Beaucoup de percussions, de sons assez violents et forts (parfois trop) interprétés d’une part par l’ensemble Kodo et trois musiciens de l’Ensemble Gagaku (orchestre de la musique de cour traditionnelle japonaise) et d’autre part par des percussionnistes européens. Un mélange Orient / Occident étonnant et puissant.
La mise en scène est abstraite et graphique. Elle se décline dans les tons noirs, beige, dorés et rouge.
Le jeu de lumière est intéressant et illustre très bien cette histoire universelle où les thèmes de l’avarice, de l’envie et de la violence sont plus qu’actuels.
Allez y !
Jusqu’au 15 juillet
Opéra Bastille