Hiro Hiyorimi arrive dans une ville pour vivre avec sa sœur. Devant le manoir, il s’aperçoit que la maison est abandonnée. Il décide donc de s’aventurer dans la ville et rencontre un curieux cortège. En voulant sauver une inconnue aux cheveux jaunes, Hiro est transféré à l’hôpital puis à la morgue. Cette mystérieuse personne viendra le voir et lui redonnera la vie. Après être sorti de la morgue, il retourne au manoir et aperçoit celui-ci éclairé. Il se rend compte des événements étranges qui l’entourent et interviendra sans le vouloir dans un combat opposant celle qui l’a sauvé et une bande de loups. Il fait donc la connaissance de la mystérieuse inconnue blonde, Hime, qui lui dira qu’elle règne sur les monstres et fera de Hiro son serviteur. Il restera dans le manoir avec sa sœur, Furandoru et Hime. Qui est donc cette Hime, qui se prétend être au-dessus de tous les monstres ?
Princess Resurrection ressemble à beaucoup d’animés récents. Une bonne idée de départ mais une fin risible, vide.
Certes, le principe de base n’est pas fondamentalement extraordinaire mais on pouvait s’attendre à quelque chose de plus agréable. On comprend très vite qu’il n’y aura pas vraiment de scénario suivi mais on espère tout de même. Grosse désillusion de ce coté étant donné que la série n’est composée que de petites histoires, parfois marrantes, souvent navrantes mais aucun fil conducteur. Ca se suit, ca se ressemble mais l’ennui est bel et bien là. Un coup de bluff est tenté à la fin avec une pseudo histoire sur les 3 derniers épisodes mais non, le tout retombe aussi vite qu’une fusée en panne de réacteurs. L’humour, censé masquer ce vide, ne permet jamais de rehausser le niveau, notamment à cause de certains gags pathétiques. Je pense par exemple à l’épisode avec le panda, summum de la débilité.
Pourtant, certains points étaient séduisant comme les personnages. Ok, le héros, en plus d’être quelconque, est énervant par son caractère insipide. Mais Hime est excellente en princesse des ténèbres au coeur d’or, habillée limite en sado-maso. Elle dégage une aura attrayante. Reiri et Lisa sont amusantes par leurs chamailleries récurrentes (même si, à force, ca devient saoulant). Mais le personnage phare de l’animé est sans nul doute Flandre. Ses « hugha » (ou « fuga »), son air dans la lune m’ont rendu cette petite fille attachante. J’avoue que c’est l’élément qui m’a permis de regarder les 26 épisodes jusqu’au bout. Que vous ne soyez pas tentés par cette aventure, je le comprends mais il faut vraiment voir Flandre à l’oeuvre. J’en ris encore ^^
Le chara-design est raté, de bout en bout. C’est laid, mal fait, le décor est en carton mouillé. La fluidité des mouvements passe limite… en fait, pas du tout. C’est exactement le genre de design que l’on retrouve dans les animés de second plan. On sent vraiment que le travail n’a pas été poussé à fond.
Il en est de même pour la musique. Malgré un opening qui tente un style à part, il n’est pas réussi je ne parle même pas des différents thèmes qui ne représentent aucun intérêt.
J’attendais beaucoup mais ca frise le navet. Sans le personnage de Flandre, je n’aurai pas continuer, même si quelques épisodes divertissent convenablement mais pas au delà. Un manga est sorti mais je ne sais pas si je me laisserai tenter