Suite à la nomination officielle de Jean-François Dufour au poste d'entraîneur des Brûleurs de Loups mercredi, David Bertuzzi, membre du directoire du club isérois, explique ce choix.
Guillemette Flamein : pourquoi avez-vous décidé de passer de deux entraîneurs à un seul ?
David Bertuzzi : le postulat de base était de revoir complètement notre structuration. Nous devions donc réaliser des économies sur notre masse salariale et nous séparer d'un des deux entraîneurs. Nous devions trouver un terrain d'entente avec Mats Lusth, encore sous contrat, afin de lui offrir une sortie honorable, après ces trois années de travail formidable accompli ici. Ce qu'il a très bien compris. Nous avions choisi Patrick Rolland comme entraîneur, mais ce dernier a eu une proposition qui ne se refusait pas dans un domaine qui n'a rien à voir avec le hockey sur glace (NDLR : directeur commercial).
G. F. : quel profil recherchiez-vous, après avoir appris la décision de Patrick Rolland ?
D. B. : nous recherchions un entraîneur dont le profil devait correspondre à deux criètres importants. Premièrement, il devait être francophone. Deuxièmement, il devait avoir la capacité à manager une équipe assez jeune et savoir faire le lien, établir des passerelles entre la jeune génération et les joueurs cadres. Nous avons reçu une vingtaine de propositions de France et de l'étranger.
G. F. : en quoi Jean-François Dufour répond-il au poste d'entraîneur du club ?
D. B. : en discutant longuement avec Patrick qui a continué à nous accompagner dans nos recherches, nous en sommes arrivés à penser très vite à lui. Il a un passé d'entraîneur-adjoint à Briançon. En tant que technicien, il conceptualisait le jeu des Diables rouges. Jean-François Dufour avait à l'esprit de devenir entraîneur une fois sa carrière de joueur terminée. Nous avons en quelque sorte forcé un peu le destin (rires) ! Il est revenu pour rencontrer les dirigeants et en fait, avait déjà réfléchi à la philosophie de travail à accomplir et du groupe.
Nous tournons une petite page dans la composition de notre équipe. Nous sommes, on va dire, en début de cycle. Il nous fallait un nouvel entraîneur capable d'accompagner ce renouvellement et qui, en tant que joueur ou entraîneur-adjoint, a toujours été très respecté dans le vestiaire et sur la glace. Nous sommes dans l'optique de créer un modle éconmique pérenne et stable. L'alchimie est difficile à trouver...
G. F. : Eddy Ferhi vient de signer à nouveau sous les couleurs des Brûleurs de Loups. Baptiste Amar revient de Suède. En quoi ces deux cadres internationaux seront importants pour Jean-François Dufour ?
D. B. : Jean-François Dufour aura besoin de ces cadres dans son vestiaire, en sachant qu'il pourra s'appuyer sur eux, mais aussi sur Alexandre Rouleau, Victor Wallin, pour impulser cette nouvelle dynamique de travail. Ce petit groupe de joueurs d'expérience sera un réel relais pour lui, sorte de "référents" de proximité pour les jeunes qui sont encore en formation. C'est une nouvelle ère qui commence.
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