Clinique des spécialités d'Agadir : compétence et décontraction
Publié le 02 juin 2010 par Jean-Luc Vautravers
Ainsi donc, j'ai été hospitalisé à la Clinique des spécialités d'Agadir à la suite de mon accident (voir Je me fracture le talon et deux côtes : où me faire soigner ?). Cette clinique se trouve à l'avenue Hassan II, l'une des plus importantes artères de la capitale du Souss. Impossible de fournir le numéro du bâtiment, ce n'est pas une pratique marocaine... On trouve donc cette clinique moyennant les repères suivants : elle est située en face du Crédit du Maroc, tout près du garage Toyota ! Voici, à gauche, la réception, au rez-de-chaussée, où l'on vous accueille avec le sourire.Le grand patron est le Dr Mohamed Chliyah (au centre - voir aussi son site http://www.docteurchliyah.com/). Ce traumatologue franco-marocain se trouve être, entre autres, chirurgien orthopédiste. Ca tombait bien... si l'on peut dire, vu l'escalier fatal ! Alors que je recevais des appels de Suisse me demandant de rentrer de suite, je savais que je me trouvais entre de très bonnes mains, le Dr Chliyah étant par ailleurs fort bien entouré (à droite). Je formule néanmoins une réserve, ainsi que je l'explique plus loin dans ce message. Le Dr Chliyah a d'abord décrété qu'il fallait s'attaquer au gonflement du pied (à gauche), dû à la chute et à l'action qualifiée de "criminelle" du fameux "docteur" Hassan. Je ne manquai d'ailleurs pas de répercuter du côté d'Ouled Teima le danger représenté par ce rebouteux qui parvient à traiter des blessures simples, mais assurément pas des cas compliqués. L'objectif touchant mon pied fut atteint au terme d'une semaine de traitement, sous la surveillance, notamment, de l'infirmier Mustapha et du médecin anesthésiste, collègue du Dr Chliyah (au centre). Je n'ai à vrai dire pas trouvé le temps long. Aussi étonnant que cela puisse paraître, alors que je connaissais personne dans le Souss il y a trois ans, j'ai reçu d'innombrables visites. La première fut Hélène (à droite), qui tient avec son mari Hassan l'excellente Atlas Kasbah (voir Atlas Kasbah : écolodge sur les contreforts de l'Atlas près d'Agadir ). Hélène n'apprécie pas d'apparaître en photo. Qu'elle me permette de lui dire qu'elle a tort ! Je ne sais pas où elle est allée chercher sa conviction qu'elle ne serait pas photogénique. En revanche, je suis certain que les clients d'Atlas Kasbah ont envie de voir celle qui co-dirige (si bien) cette maison...
L'une des figures les plus marquantes de la Clinique des spécialités est un Tchadien nommé Hassan (à gauche). Ayant bénéficié d'une bourse au Maroc pour se former comme infirmier, Hassan a épousé une Marocaine et s'est fixé dans ce pays. J'ai apprécié ses soins de première qualité et la touche de bonne humeur qu'il veille à mettre dans chacune de ses interventions. Regardez-le dans la vidéo du centre. Je l'ai surpris alors qu'il s'apprêtait à prendre ma température. Voici à droite Meryem, photographiée dans la lumineuse suite nommée Immouzer qui me fut attribuée dès la seconde semaine. C'est une habituée de mon douar d'Ouled Alioua (voir Ce sera ici, à Sidi Boumoussa, douar Ouled Alioua !), où résident sa tante et ses cousins. Les radiograhies, le scanner du pied, ainsi que l'echographie des côtes effectués, mon talon a été opéré sept jours après mon entrée à la clinique. L'intervention s'est bien déroulée; sur un écran, j'ai pu suivre en direct la pose d'une broche métallique au-dessus du calcaneum fracturé. Désormais, je porte donc un plâtre destiné à donner la bonne forme à mon pied (à gauche).Ce plâtre a été raccourci à la fin de mon séjour, sous la direction, haute en couleurs, de l'assistante du Dr Chliya, dont la ressemblance avec la chanteuse Nolwenn Leroy est patente (au centre). Celle-ci n'a toutefois pas chanté son tube "Cassé", ce qui aurait pourtant été de circonstance... Au retour de la salle d'opération, elle a toutefois bien voulu me soutenir dans mon interprétation triomphale de "Mustapha" (voir Le musicien amazigh (berbère) chante "Mustapha"), exécutée au moment de regagner mon lit. Un grand moment... Un mot encore sur le plâtre qui m'a été posé : il allait ultérieurement me procurer pas mal de soucis. Une aspérité placée au coude du plâtre, c'est-à-dire à l'endroit le plus délicat, allait provoquer l'ouverture de deux points de suture, des douleurs, une infection et donc une nouvelle cure d'antibiotiques. Celui ou celle qui a commis cette bêtise à la fin de l'intervention chirurgicale n'a pas droit à mes félicitations... Cette réserve ne m'empêche toutefois pas d'attribuer la mention "A recommander" à la Clinique des spécialités. Revenons aux employés, si nombreux, vu le système de remplacement adopté, qu'il m'était parfois difficile de mettre un nom sur chaque visage. J'ai trouvé alors plus facile de retenir le nom de leur quartier ou de leur localité. Voici donc à droite, un brin timide, Mademoiselle de Ben Sergao. Je termine cette petite nomenclature non exhaustive par trois photos : celles d'une future esthéticienne (à gauche) dont le sens aigu de la propreté et le style de vie m'ont paru bien helvétiques en terre marocaine, et des deux infirmiers de nuit, l'un amazigh (au centre), l'autre arabe (à droite). C'est durant leur temps que travail que j'ai le plus souffert. Mais il n'y étaient pour rien.Il existe d'autres cliniques à Agadir, dont la clinique Illigh, qu'on m'a vivement recommandée et qui, d'après ce qu'on me dit, soutient la comparaison avec la Clinique des spécialités. Les adresses http://www.consulfrance-ma.org/IMG/liste_hopitaux_cliniques_pharmacies_Agadir_DEF.pdf et http://www.adressemaroc.com/2008/11/adresses-des-hopitaux-et-cliniques.html fournissent toutes les informations nécessaires. Evitez toutefois l'Hôpital Hassan II si vous le pouvez !Faire connaître ce message en cliquant sur