Magazine Cinéma
samedi 12 juin 2010
Ce qui peut paraître être un banal film d'espionnage pas toujours facile à suivre (pourtant je ne me suis pas assoupi) est finalement transcendé par la présence d'une actrice : Marlene Dietrich. Sa froideur, son détachement par rapport à l'action comme si elle semblait vivre dans un rêve rendent le film captivant. La dernière demande de la condamnée, pouvoir jouer une dernière fois du piano, en est la meilleure illustration.
Il y a deux très belles scènes qui m'ont marquées : lors de la fête à Vienne où les personnages masqués s'affrontent à coups de langues de belle-mère. Hilarant et frais ! Mais il y a aussi la scène finale de l'exécution (désolé pour ceux qui n'ont pas vu le film, je casse le suspense), l'ombre des canons de fusil sur le tambour, l'absence de toute peur de Marlene Dietrich, c'est bien fait.
En fait, il n'y qu'une chose qui m'ait vraiment gênée : ce sont les surimpressions entre deux plans, peu lisible et assez mal fait.