Il y a une heure pour tout

Le téléphone sonne, il est 21 heures. « Bonjour monsieur, je suis madame X, connaissez-vous la loi de Finance ? ». Les démarcheurs, quémandeurs et autres chieurs pendus à leur téléphone repoussent chaque jour les limites de ma patience. Plus ça va plus ils m'appellent tard le soir. « C'est pas une heure pour appeler les gens. » que je lui dis, « En tout cas c'est l'heure où je travaille ! » qu'elle me répond avec aplomb du tac au tac. Du coup j'ai raccroché aussi sec. Pourquoi être poli avec des gens qui déboulent chez vous à des heures indues et sans y être invités ?

Ne nous illusionnons pas, un jour - une nuit en fait - les appels commerciaux nous réveillerons en sursaut au milieu de notre sommeil ou au premières lueurs de l'aube. Avec les centres d'appels délocalisés à l'étranger, aujourd'hui ce sont les appelants qui essaient de s'adapter en fonction du décalage horaire, demain la tendance va s'inverser c'est vous qui devrez pâtir d'appels téléphoniques à n'importe quel moment du jour ou de la nuit.

Le plus extraordinaire c'est que ces importuns s'imaginent être dans leur bon droit, que leur « métier » les autorise à nous emmerder. Ils ne manquent pas d'un certain toupet. La situation économique étant ce qu'elle est, certains prennent les boulots qu'ils peuvent, jusque là je comprends mais cela ne légitime pas d'aller emmouscailler les autres.

Il y a un temps pour tout, sauf pour venir me les casser. Chez moi, en plus !