Le match d’ouverture de cette Coupe du Monde 2010 opposait le pays hôte, l’Afrique du Sud et le surprenant Mexique.
Alors que tout le monde voyait largement le Mexique s’imposer face à une modeste équipe sud africaine, les Bafanas-bafana ont montrer qu’il faut toujours se méfier du pays organisateur. Le score (1-1) reflète assez bien la physionomie du match, où chaque équipe a eu sa période.
Dos Santos met le feu
Le jeune mexicain, ancien espoir du FC Barcelone, a donné le tournis aux défenseurs sud africains. Il a porté à lui seul l’animation offensive de son équipe, passant tout près d’ouvrir son compteur personnel.
Malgré une domination insolente, le Mexique ne marque pas pendant la première mi-temps à sens unique.
C’est ragaillardit par Carlos Parreira que les Bafanas-bafana reviennent sur la pelouse. Il se procurent les occasions les plus franches et c’est logiquement que Siphiwe Tshabalala, lancé dans la profondeur, envoie un missile dans la lucarne mexicaine.
(1-0) pour les locaux, le stade est en ébullition.
Forcés de revenir au score, les mexicains poussent et laissent des espaces que les sud africains utilisent à merveille en contre. Malheureusement pour eux, le poteau et le gardien viennent retarder l’échéance.
Ce n’est qu’en toute fin de rencontre que le Mexique, par l’intermédiaire de son défenseur vedette Rafael Marquez, égalise.
Ils poussent alors un peu plus pour arracher une victoire qui ne viendra pas.
Les 2 adversaires repartent donc dos à dos, avec 1 point chacun. Chacun pourra nourrir des regrets.
Les Vuvuzela donne le tempo
Le fameux instrument zulu a fait vibrer le stade de Soccer City. Près de 50 000 supporters ont joué de leur Vuvuzela de concert.
Le résultat est assourdissant, comme un essaim d’abeille géant qui résonne dans le stade. Il va falloir s’y habitué car ça sera pareil dans tous les stades pendant un mois.
Ce match nul peut-être une bonne opération si la France réussit à battre l’Uruguay.