Les députés Patrick Braouezec, François Asensi et Jacqueline Fraysse, le maire de Nanterre Patrick Jarry, l’ex directeur de L’Humanité Pierre Zarka, le philosophe Lucien Sève et l’historien Roger Martelli, à l’instar de tous ces militants anonymes mais convaincus, viennent de déserter les rangs du Parti Communiste Français.
Ce ne sont pas les appels au secours de Marie-Georges Buffet qui les feront changer d’avis, eux qui ont œuvré avec leurs convictions en bandoulière pendant plusieurs dizaines d’années… avant de prendre leur décision, qu’on suppose donc mûrement réfléchie. Son appel de détresse apparaît vain, voire pitoyable. Il est trop tard : le PCF est mort.
Vive la FASE ?
Car avec les présidentielles en ligne de mire, les 1,93 % de Marie-Georges risquent de faire bien pâle figure… même sous les traits de Pierre Laurent (non, non, je ne ris pas… c’est nerveux !)
Et comme la plupart de ces sympathiques réfractaires ne sont pas très enthousiastes à rejoindre le Front de gauche (belle erreur selon moi), voilà qui n’augure de rien de bon pour la (vraie) gauche…
Pourtant, cette idée d’Etats généraux de la transformation sociale et écologique » caressée par certains pourrait être un bon tremplin pour une réflexion et un programme véritablement alternatif et novateur…
Pas comme cette vieille soupe réchauffée que nous ressort une pseudo-gauche encore un peu trop libérale et capitaliste à mon goût…
là où le contexte nécessite selon moi une véritable rupture avec la politique économique suivie jusqu’à présent, et un projet de société plus centré sur l’humain… et moins sur la recherche maximale de profit, y compris dans des domaines d’activité qui de par leur nature devraient y échapper, comme l’éducation, le social, la santé etc…
Résistance ! À la cupidité… qu’elle soit de droite ou de (pseudo) gauche.