Le 11 juin, c'est mon moitiversaire.
Le jour où j'ai 27 ans et demi. Et accessoirement le jour du premier match de l'équipe de France au Mondial 2010. Alors j'espère que je vais leur porter chance (c'est pas qu'ils vont en avoir besoin mais on sera tous d'accord pour dire que si).
Dans quelques heures à peine, on sera réunis devant un grand écran, peints en bleu blanc rouge, les mecs avec des bières à la main, les filles avec nos jus de fruits (oui, j'ai pas le droit de boire d'alcool en ce moment, ce sera ma première coupe du monde sobre), les enfants courant partout autour de nous, et tout le monde empli d'une adrénaline dont je raffole.
On entendra les mecs hurler après un hors-jeu, on entendra les filles pousser des petits gémissements devant les bonhommes en short. Faut dire que cette année, y a du beau gosse, aussi. Mon préféré, c'est Gignac. Je te jure qu'il y a pas intérêt qu'il y en ait un qui lui fasse un tâcle ou le moindre bobo, parce que je pète la télé (vu que ce sera pas la mienne). Et en un an, le petit Gourcuff est devenu grand, avec des poils au menton, comme un vrai homme, et c'est pas pour me déplaire. Ni à mes copines d'ailleurs.
Bref, j'adore les coupes du monde, j'adore cette période, tellement festive, où chaque match est un prétexte pour se retrouver n'importe où, pourvu qu'il y ait un écran de télé, et passer une soirée toujours inoubliable.
Et ça depuis celle de 98, qui m'a laissé un souvenir incroyable, puisque j'étais à Paris pour la première fois de ma vie le jour de la victoire des Bleus, et depuis je n'ai jamais revu une fête pareille. Magique, la fête.
Alors si à cette époque je ne comprenais rien au foot, depuis que je partage la vie d'un journaliste
sportif (plus journaliste que sportif, mon bonhomme), je suis devenue sans m'en rendre compte une fan du ballon rond. Et des joueurs. Huhu. J'en suis même arrivée à un stade, où la saison
terminée, 100% foot me manque le dimanche soir.
C'est pas compliqué, demande-moi ce que tu veux sur n'importe quel footballeur de L1, les championnats, les coupes, et même des entraîneurs, je le sais. Je sais pas comment, mais je le sais. Et j'adore.
Alors si ce soir quelque part dans le 77 vous entendez une nana hurler, soit de colère soit de joie, il se peut que ce soit moi.
Allez les Bleus, faites-moi rêver.
Même que je vous ai fait une petite mascotte, alors vous me devez bien ça.
PS : le lien, c'est, pour celles qui s'en souviennent, un extrait de l'ancien blog, où je racontais mon premier Parc des Princes avec le
bonhomme. Inoubliable, pour moi. Et pour lui aussi, d'ailleurs.