Ma passion du foot remonte à mon enfance. Petite déjà, j'adorais regarder les matchs de foot avec mon père et ses amis. Je chantais ''Ohé Ohé Ohé Ohé'', et je supportais le PSG sans trop savoir pourquoi.... Cela m'a d'ailleurs valu ma 1ère gifle vers l'âge de 6 ou 5 ans, lorsque je me suis écriée ''Et Meeeeeeeeeeerde!!!'' lorsqu'un joueur marqua un but contre l'équipe que mon vieux supportait. Le match, je ne m'en souviens pas, mais la gifle, elle est restée bien ancrée dans ma mémoire!
Vers 9/10 ans, à chaque fois que mes frères s'apprêtaient à jouer au foot, je m’incrustais avec ma voisine du quartier: « on veut jouer, passez-nous le ballons, mais attention on veut jouer pour de vrai, on compte pas pour du beurre! ». Souvent reléguée au poste de gardienne de but, je jouais sans respecter les règles, quand j'étais frustrée de voir plusieurs buts rentrer dans mes filets, je sortais de la surface de réparation pour aller attaquer, sans pitié j'arrachais les maillots, je griffais, faisais des croche-pieds, marquant des buts au passage, bref du football anarchiste, quoi! À l'école primaire, pendant la récré, je délaissais mes copines qui jouaient à la marelle, pour aller tâcler les petits gars qui jouaient au foot et à chaque fois, je rentrais en larmes. Je me souviens aussi des albums Panini et des étiquettes de footballeurs que je collectionnais comme des billes.
Et puis plus tard, il y a eu Ronaldo et Anelka, dont je suis tombée désespérément amoureuse. La crise d’adolescence passée, la vie a continué, jusqu'à ce que je fasse la ''connaissance'' de Thierry Henri, puis Drogba!!! Aujourd’hui encore j'aime regarder le foot, mais tout dépend naturellement du contexte et des équipes qui jouent.
Bien sûr, nous n'avons pas toutes les mêmes motivations lorsque nous regardons un match de foot. Par exemple :
* Certaines regardent uniquement la finale de la coupe du monde pour faire comme tout le monde et être dans le vent
* Il y a aussi les Enamoradas et les fashionistas, qui regardent les matchs occasionnellement car certains joueurs sont trop canons ou ont de la classe!
* Il existe aussi les femmes sportives, qui aiment regarder le foot (vraiment) et qui ne ratent jamais un match.
Alors, le mondial 2010 c’est sûr, on va toutes le suivre et puisqu’on va le faire, autant le faire correctement et profiter de ce qui se fait autour de cet évènement.
Alors plus sérieusement, voyons de plus près les premières développements de ce mondial. Mais avant d'aller plus loin, l'équipe d'Avamag souhaite exprimer sa tristesse et partage la peine de la famille de Nelson Mandela, durement éprouvée par le décès de son arrière-petite fille Zenani Mandela, survenu hier soir, à la suite du concert d'inauguration de la coupe.
Après 80 ans de coupe du monde, c'est finalement au continent africain de recevoir ce grand évènement tous les 4 ans par la FIFA (Fédération Internationale de Football Association). Pourtant, beaucoup d'encre a coulé, concernant la capacité du pays à organiser la coupe du monde 2010. Certaines mauvaises langues sont même allées jusqu'à dire que la FIFA avait prévu un plan B au cas où l'Afrique du Sud ne serait pas prête à temps. Et voilà déjà que tous ces dires ont été démentis dès le début du fabuleux concert d'inauguration qui s'est tenu hier à Soweto devant plus de 30 000 spectateurs.
Nous avons eu droit aux superbes prestrations d'une crème d'artistes locaux et internationaux. Pour ne citer qu'eux, les indétrônables ''Black Eyed Peas'', John Legend, Alicia Keys, Amadou & Mariam, Angelique Kidjo, Hugh Masekela, K’NAAN, Lira, Lucas Radebe, Mzansi Youth Choir, The Pazrlotones, Soweto Gospel Choir, Tinariwen, Vieux Farke Touré ou encore Shakira qui a interprété avec brio la chanson officielle de l'évènement: ''Zamina mina hé hé waka waka éhé, zamina mina zangaléwa''...
Plus qu'un évènement sportif, cette coupe du monde 2010 marquera un nouveau départ pour L'Afrique du sud, très tôt connue dans le monde entier à cause d'une longue et triste période d'apartheid. Ce sera l'occasion de véhiculer une nouvelle image du pays et du continent, de relancer l'économie du pays, et surtout, de rassembler à nouveau blancs et noirs autour d'un esprit d'unité et de solidarité.
Avec ses 10 nouveaux stades prêts à accueillir des centaines de milliers de supporters, et malgré les nombreuses critiques, on peut dire que l'Afrique du sud a tenu sa promesse de nous offrir une coupe du monde toute en couleurs, en surprises et en émotions.